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Pourparlers sur la Syrie: Ban Ki-moon demande aux parties d'être "flexibles"

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé jeudi les participants aux discussions de Vienne sur la Syrie à se montrer "flexibles".

Lors d'une conférence de presse commune à Madrid, le ministre des Affaires étrangères espagnol Jose Manuel Garcia-Margallo a plaidé pour une négociation directe avec le président syrien Bachar al-Assad: "nous n'aimons pas du tout al-Assad, mais Nixon non plus n'aimait pas Mao, et il s'est entendu avec lui", a-t-il lancé.

"Je suis encouragé par le haut niveau des dirigeants qui se rencontrent à Vienne demain pour parler de la situation en Syrie", a déclaré Ban Ki-moon en réponse à une question sur la présence, sans précédent, du chef de la diplomatie iranienne.

"J'espère qu'ils vont vraiment examiner la question en se montrant flexibles, quelles que soient leurs différences de point de vue politique et d'approche", a ajouté Ban Ki-moon, lors de cette conférence marquant la fin d'une visite de trois jours en Espagne, où il a notamment participé à une conférence sur la prévention de l'"extrémisme violent".

"Comme je le dis toujours, il n'y a pas de solution militaire", à la guerre civile en Syrie qui a fait plus de 250.000 morts depuis 2011, a-t-il ajouté.

Les pourparlers pour esquisser une sortie du conflit en Syrie ont repris jeudi à Vienne entre les chefs de la diplomatie américaine, russe, turque et saoudienne qui ouvriront ensuite leurs discussions à l'Iran, une première.

Ces discussions élargies à d'autres diplomaties régionales et européennes incluront vendredi le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, marquant un tournant diplomatique majeur voulu par Moscou, soutien clé de Damas.

"Ce qui compte c'est d'en finir avec la guerre", a dit Jose Manuel Garcia-Margallo. "Il faut dialoguer avec les ennemis, il va falloir s'entendre (...) pendant une période de transition avec Bachar al-Assad", a-t-il déclaré, défendant une "transition longue" durant laquelle le président syrien resterait symboliquement aux commandes d'un gouvernement d'union nationale.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé jeudi les participants aux discussions de Vienne sur la Syrie à se montrer "flexibles".Lors d'une conférence de presse commune à Madrid, le ministre des Affaires étrangères espagnol Jose Manuel Garcia-Margallo a plaidé pour une négociation directe avec le président syrien Bachar al-Assad: "nous n'aimons pas du tout al-Assad,...