Le leader du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a estimé samedi qu'"affronter un Daech (acronyme arabe du groupe État islamique) islamique ne se fait pas avec un Daech chrétien ni en encombrant le ciel syrien d'avions" de guerre, dans une critique implicite de 'intervention russe dans le conflit syrien.
Dans son éditorial hebdomadaire dans al-Anba', organe de son parti, M. Joumblatt ajoute qu'affronter l'EI devrait se faire "en déployant des forces communes qui mènent un combat sérieux".
Il assure également que "l'attachement d'acteurs internationaux au régime syrien signifie que l'on va continuer à tuer le peuple syrien et le garder otage de la surenchère régionale pour une durée indéfinie".
Le chef du PSP salue, en outre, l'archevêque grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr, et le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi. "Ils représentent l'a conscience de l’Église orthodoxe et sa voix libre et modérée", écrit-il.
Les deux prélats avaient pris dernièrement le contrepied du patriarche orthodoxe russe, qui avait légitimé l'engagement militaire de Moscou en Syrie en la qualifiant de "guerre sainte". Mgr Audi, notamment, a affirmé que l’Église "ne sanctifie pas la guerre".
Dans son éditorial hebdomadaire dans al-Anba', organe de son parti, M....
Les plus commentés
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
Qu’a fait Walid Boukhari à Clemenceau ?