Le Premier ministre français Manuel Valls s'est rendu lundi sur une base discrète de Jordanie où sont stationnés des chasseurs français qui opèrent contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak.
Il a été accueilli sous un soleil de plomb par des militaires en treillis, avec en toile de fond un paysage désertique, a-t-on constaté sur place.
Après un déjeuner avec les militaires, Manuel Valls a assisté, dans un bruit assourdissant, au décollage de deux Mirage 2000 pour une mission au-dessus de l'Irak.
Pour des raisons de sécurité, les autorités militaires ne fournissent aucune indication sur l'emplacement de la base, utilisée pour l'opération française Chammal.
Cette mission, qui mobilise 700 militaires français au Moyen-Orient, était initialement dirigée contre le groupe EI en Irak mais a été étendue en septembre à la Syrie.
Jusqu'à présent, les appareils survolant la Syrie décollent d'une autre base située aux Emirats arabes unis. Ce sont des Rafale équipés notamment de pods de reconnaissance perfectionnés, capables de prendre des photos et des films.
M. Valls était accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui se rend très fréquemment dans la région, notamment les pays du Golfe, et du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
Sur place, la sécurité des équipages est une obsession quotidienne. "Il est évident que quand on vole ici (...) on est en territoire ennemi. On se prépare pour ça. Il y a une notion de risque qui doit être maîtrisé. On sait comment réagir en fonction des différentes situations", a relevé le capitaine Hervé, 35 ans, navigateur sur Mirage.
Pour éviter toute identification éventuelle des pilotes, aucun nom de famille n'est communiqué. Tous ont encore en tête les images de leur confrère jordanien capturé après une probable panne et brûlé vif dans une cage par l'EI.
"Les risques sont connus. On sait comment se comporter (...) que ce soit en vol ou au sol", ajoute le capitaine Hervé.
Les autorités militaires ne dévoilent pas non plus le nombre de pilotes français présents sur la base, se contentant de relever que les appareils sont biplace.
Les Mirage sont équipés d'un "armement guidé laser qui est capable de viser des cibles très précises, de l'ordre de la dizaine de mètres", a expliqué le commandant Olivier.
Des chasseurs français ont visé pour la deuxième fois dans la nuit de jeudi à vendredi un centre d'entraînement de l'EI dans la région de Raqa (est de la Syrie), après une première frappe le 27 septembre sur un objectif de même nature.
Des jihadistes français ont peut-être été tués par ces frappes, a-t-on indiqué lundi de source gouvernementale française en marge de la visite de M. Valls en Jordanie, deuxième étape d'une tournée dans la région.
Après l'Egypte et la Jordanie, M. Valls se rend lundi en Arabie saoudite où il sera reçu mardi par le roi Salmane.
phot-pg-vl/prh/jri
Il a été accueilli sous un soleil de plomb par des militaires en treillis, avec en toile de fond un paysage désertique, a-t-on constaté sur place.
Après un déjeuner avec les militaires, Manuel Valls a assisté, dans un bruit assourdissant, au décollage de deux Mirage 2000 pour une mission au-dessus de l'Irak.
Pour des raisons de sécurité, les autorités militaires ne fournissent aucune indication sur l'emplacement de la base, utilisée pour l'opération française Chammal.
Cette mission, qui mobilise 700 militaires français au Moyen-Orient, était initialement dirigée contre le groupe EI en Irak mais a été étendue en septembre à la Syrie.
Jusqu'à présent, les appareils survolant la Syrie décollent d'une autre base située aux Emirats arabes unis. Ce sont des Rafale équipés notamment de pods de reconnaissance perfectionnés, capables de prendre des photos et des films.
M. Valls était accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui se rend très fréquemment dans la région, notamment les pays du Golfe, et du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
Sur place, la sécurité des équipages est une obsession quotidienne. "Il est évident que quand on vole ici (...) on est en territoire ennemi. On se prépare pour ça. Il y a une notion de risque qui doit être maîtrisé. On sait comment réagir en fonction des différentes situations", a relevé le capitaine Hervé, 35 ans, navigateur sur Mirage.
Pour éviter toute identification éventuelle des pilotes, aucun nom de famille n'est communiqué. Tous ont encore en tête les images de leur confrère jordanien capturé après une probable panne et brûlé vif dans une cage par l'EI.
"Les risques sont connus. On sait comment se comporter (...) que ce soit en vol ou au sol", ajoute le capitaine Hervé.
Les autorités militaires ne dévoilent pas non plus le nombre de pilotes français présents sur la base, se contentant de relever que les appareils sont biplace.
Les Mirage sont équipés d'un "armement guidé laser qui est capable de viser des cibles très précises, de l'ordre de la dizaine de mètres", a expliqué le commandant Olivier.
Des chasseurs français ont visé pour la deuxième fois dans la nuit de jeudi à vendredi un centre d'entraînement de l'EI dans la région de Raqa (est de la Syrie), après une première frappe le 27 septembre sur un objectif de même nature.
Des jihadistes français ont peut-être été tués par ces frappes, a-t-on indiqué lundi de source gouvernementale française en marge de la visite de M. Valls en Jordanie, deuxième étape d'une tournée dans la région.
Après l'Egypte et la Jordanie, M. Valls se rend lundi en Arabie saoudite où il sera reçu mardi par le roi Salmane.
phot-pg-vl/prh/jri
Le Premier ministre français Manuel Valls s'est rendu lundi sur une base discrète de Jordanie où sont stationnés des chasseurs français qui opèrent contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak.Il a été accueilli sous un soleil de plomb par des militaires en treillis, avec en toile de fond un paysage désertique, a-t-on constaté sur place.Après un déjeuner avec les militaires, Manuel...
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