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Économie - Marché de l’immobilier

Le centre-ville reste au ralenti mais pas à l’arrêt

Ce n'est plus un scoop d'annoncer que le marché immobilier au centre-ville de Beyrouth n'est pas au mieux de sa forme. Les manifestations à répétition et la paralysie de certains quartiers y ont assurément plombé l'été 2015.
Amorcée depuis plusieurs mois, la baisse des loyers des bureaux et des boutiques se poursuit. Mais parallèlement, le centre-ville reste une adresse résidentielle appréciée et recherchée. Au cours des dernières semaines, plusieurs transactions y ont été observées, ce qui prouvent que le marché n'est pas à l'arrêt.
La baisse des loyers est actuellement logique. Le contraire aurait été ridicule et absurde. Naturellement, les secteurs Riad el-Solh, Émir Béchir, place de l'Étoile et Maarad sont les plus affectés. À moyen terme, il y a peu d'espoir qu'ils retrouvent leur gloire d'antan. Il y a fort à parier que les dernières activités commerciales vont s'y retirer rapidement. Le quartier va devenir une zone de sécurité. Son avenir est sans doute scellé.
La dégradation du marché s'est également propagée vers les Souks de Beyrouth et les secteurs Foch-Allenby et Starco. Certains commerçants seraient de plus en plus enclins à mettre la clé sous la porte. Pourtant, les loyers y sont en chute libre.
En l'espace de deux ans, le loyer d'une boutique le long de l'avenue du Parc vient de baisser de 40 %. Le rez-de-chaussée est proposé actuellement à 800 dollars le m2 annuel. Personne n'est encore preneur, mais la correction des prix est en route.
Les propriétaires doivent comprendre qu'il est impératif de s'adapter à court terme à la situation. Les loyers doivent être proportionnels à la rentabilité des locaux. Si ces derniers sont actuellement désertés, il est normal que les loyers soient actuellement revus à la baisse. En espérant que cette dégradation ne soit que temporaire. Certains propriétaires dont Solidere sont compréhensifs et accordent actuellement des facilités. Sans quoi, leurs locataires mettaient la clé sous la porte.
Le centre-ville reste l'un des quartiers d'affaires les plus importants de Beyrouth. Ce leadership n'est pas remis en cause. Par contre, le stock actuel à la location est quasiment le même que l'an passé, ce qui prouve que le marché y est au ralenti. Au cours des derniers mois, les loyers sont à la baisse de 10 %. La moyenne des anciens bureaux devrait se situer autour de 225-250 dollars le m2 par an, celle des produits plus récents autour de 275-300 dollars le m2 annuel.
N'en déplaise à ses détracteurs, le centre-ville demeure une adresse résidentielle à part. Symbole d'un nouveau Beyrouth, son évolution urbaine est maîtrisée et contrôlée avec un paysage architectural élégant, de larges avenues et des espaces publics (trottoirs et jardins) parfaitement entretenus. Finalement, cette ville nouvelle offre un bon rapport qualité/prix. Plusieurs ventes ont été officialisées ces dernières semaines. Certains acheteurs ont profité de « beaux » rabais au-delà de 20 %, soit un premier étage autour de 5 500 dollars le mètre carré, voire moins. En comparaison avec les prix pratiqués à Ras Beyrouth ou à Furn el-Hayek, investir au centre-ville n'a jamais été aussi intéressant.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910

www.ramcolb.com

Ce n'est plus un scoop d'annoncer que le marché immobilier au centre-ville de Beyrouth n'est pas au mieux de sa forme. Les manifestations à répétition et la paralysie de certains quartiers y ont assurément plombé l'été 2015.Amorcée depuis plusieurs mois, la baisse des loyers des bureaux et des boutiques se poursuit. Mais parallèlement, le centre-ville reste une adresse résidentielle...
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