Depuis plus de 4 ans, l'on s'interroge si c'est le bon moment d'acheter de l'or. Ceux qui l'ont fait trop tôt ont perdu beaucoup d'argent. Dernièrement, on sent à nouveau une envie chez certains investisseurs de s'y intéresser après une chute de près de 45 %.
On perçoit de petit soubresaut sur les marchés. Un murmure imperceptible pour les oreilles non spécialistes. L'or frémit. On en reparle sur le marché. Doucement car les défenseurs de l'or qui le voyaient dépasser les 2 000 dollars l'once ont souffert énormément pendant plus de 4 ans de chute. Ils n'osent plus s'exprimer. Mais depuis son plus bas atteint au début du mois d'août, en dessous de 1 100 dollars, il a rebondi de 5 % à peine, mais cela a suffi pour que l'espoir revienne chez les bulls.
Qu'est-ce qui pourrait réveiller l'or ? L'or est un animal à deux têtes. C'est évidemment une matière première : avec d'un côté des producteurs miniers et d'un autre côté des consommateurs, asiatique par exemple. Et il répond donc à l'offre et à la demande, et en ce moment la demande est stable sur les matières premières tandis que l'offre reste abondante. C'est également un placement qui ne rapporte rien. Mais un investissement qu'on achète quand on a peur. Peur que tout s'effondre. Le problème c'est que malgré les crises consécutives, des subprimes à la Grèce en passant par la tension au Moyen-Orient, l'or a chuté. L'effet valeur refuge ne marche plus.
Alors pourquoi ces réactions sur le marché de l'or ?
Il y a encore beaucoup de liquidités sur le marché. Et depuis quelques semaines elles hésitent un peu à s'investir dans les actions. Le cash et les emprunts d'État ne donnent aucun rendement. Alors on cherche à nouveau des alternatives telles que l'art et les voitures de collection. Et l'or est quand même moins exotique et plus liquide que ces placements dits plaisirs. Alors pourquoi ne pas en racheter un peu ? Surtout pour traverser le mois d'octobre et les habituelles inquiétudes de krach.
Cet article est réalisé par Fidus
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