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Moyen Orient et Monde

Brèves

Turquie
Au centre d'un scandale de corruption, le fils d'Erdogan déménage en Italie

Bilal, le fils aîné du président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan, connu notamment pour avoir fait partie des principaux suspects dans un gros scandale de corruption révélé en décembre 2013, s'est installé avec sa femme et ses enfants en Italie pour y terminer un doctorat, a rapporté hier la presse turque. Ce dernier a catégoriquement nié « avoir pris la fuite » à l'aube des législatives anticipées du 1er novembre, comme l'ont spéculé les médias d'opposition.
Dimanche dernier, un compte Twitter baptisé « La gorge profonde de Turquie, Fuat Avni » avait indiqué que Bilal Erdogan s'était rendu en Italie le 27 septembre avec de grosses sommes d'argent pour y gérer les finances de la famille. « Ils prévoient de garder Bilal en Italie jusqu'aux élections du 1er novembre. Ils détermineront s'il doit rentrer (en Turquie) en fonction de la situation au lendemain du scrutin », a notamment écrit Fuat Avni.

Tollé après une vidéo montrant le corps d'un rebelle kurde traîné par une voiture de police

La profanation par des policiers turcs du cadavre d'un rebelle kurde tué lors de heurts dans le sud-est de la Turquie a provoqué une vive controverse, une affaire dont l'extrême violence a été dénoncée par la classe politique. Haci Lokman Birlik, 24 ans, a été tué dans la nuit de vendredi à samedi lors d'une opération des forces spéciales de la police à Sirnak. Son cadavre a ensuite été accroché au pare-chocs d'une voiture de police pour être traîné dans les rues de la ville kurde où des combats acharnés se déroulent depuis plusieurs semaines. Les images de sa dépouille mortelle traînée au bout d'une corde ont suscité des réactions indignées sur les réseaux sociaux et dans la presse d'opposition. Pour le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu, il s'agissait d'un « terroriste armé qui a attaqué les forces de sécurité au lance-roquettes, mais cela ne justifie en aucun cas le traitement dont il a été victime ». Il a annoncé l'ouverture d'une enquête.

Yémen
Allié aux rebelles houthis, le parti de Saleh se dit prêt à la paix

Le parti de l'ex-président yéménite, Ali Abdallah Saleh, allié aux rebelles chiites houthis, a affirmé hier avoir accepté un plan de l'Onu destiné à mettre fin au conflit qui embrase le pays depuis fin mars. Le secrétaire général du Parti populaire général (CPG), Aref al-Zouka, a adressé une lettre dans ce sens au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a indiqué un porte-parole de la formation politique dans une déclaration publiée sur son site Internet officiel. La lettre engage le CPG à « mettre en application les sept points élaborés par l'émissaire de l'Onu », le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmad, a ajouté le porte-parole.
Il n'a pas été possible d'entrer en contact mercredi avec les responsables houthis pour savoir s'ils avaient donné ou pas leur accord au plan de l'émissaire de l'Onu. L'émissaire de l'Onu est engagé dans des tractations discrètes dans le sultanat d'Oman avec les rebelles et des représentants du CPG en vue d'une solution politique.

TurquieAu centre d'un scandale de corruption, le fils d'Erdogan déménage en Italie
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