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Moyen Orient et Monde - Conflit

La Russie « intensifie » et multiplie ses frappes en Syrie

Les autorités syriennes ont arrêté un dirigeant de l'opposition pour avoir critiqué l'intervention de Moscou.

Une frappe russe près de Jisr el-Choughour, hier. Photo Reuters

Pour le cinquième jour consécutif, les avions russes ont mené des frappes dans le pays ravagé par quatre ans et demi de conflit, détruisant des positions du groupe jihadiste État islamique (EI), selon Moscou. Moscou a indiqué hier que ses avions Sukhoï avaient effectué vingt sorties « en 24 heures et frappé dix cibles des bandits de l'EI ». Ces nouveaux raids ont été menés quelques heures après l'annonce que Moscou allait « intensifier » la campagne de frappes conduites par ses appareils positionnés sur une base dans l'ouest de la Syrie.
De son côté, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a indiqué que des bombardements avaient visé dans la nuit de samedi à hier la ville de Raqqa, « capitale » de l'EI. Mais sans être en mesure de déterminer si ces raids avaient été menés par des avions russes, du régime ou de la coalition menée par les États-Unis.
Par ailleurs, des « avions, vraisemblablement russes, ont mené plusieurs raids contre deux villages dans le nord de la province de Homs », une zone en grande partie contrôlée par des groupes rebelles, notamment le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda. Ce dernier a annoncé dans un communiqué la création d'un « état-major » conjoint pour coordonner les opérations de l'insurrection. Dans un autre communiqué, plusieurs dizaines d'officiers de l'ASL se disent prêts à y participer pour « combattre l'occupation russe et iranienne ».
Un haut responsable de l'état-major russe, le général Andreï Kartapolov, avait affirmé samedi que les « plus de 60 frappes » menées depuis mercredi avaient semé la « panique » chez les jihadistes et forcé « environ 600 » d'entre eux à abandonner leurs positions.
Enfin, les autorités syriennes ont arrêté hier Mounzer Khaddam, un dirigeant de l'opposition tolérée par le régime. Jeudi, M. Khaddam avait critiqué sur sa page Facebook les frappes menées depuis la veille par la Russie. « Le règlement de la crise syrienne n'est pas imminent, comme le pensent certains rêveurs, et l'intervention russe complique (le conflit) davantage », avait-il écrit.

(Source : AFP)

Pour le cinquième jour consécutif, les avions russes ont mené des frappes dans le pays ravagé par quatre ans et demi de conflit, détruisant des positions du groupe jihadiste État islamique (EI), selon Moscou. Moscou a indiqué hier que ses avions Sukhoï avaient effectué vingt sorties « en 24 heures et frappé dix cibles des bandits de l'EI ». Ces nouveaux raids ont été menés...

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