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Syrie: deux jours de raids russes et d'interrogations sur les cibles

Les principaux développements depuis l'annonce des premières frappes en Syrie, une intervention plus dirigée, selon les Occidentaux, contre les opposants au régime de Bachar al-Assad que contre l'organisation Etat islamique (EI).

MERCREDI 30 SEPTEMBRE

- Selon le ministère russe de la Défense, l'aviation russe a effectué vingt sorties aériennes et touché "huit cibles du groupe Etat islamique", détruisant notamment un poste de commandement de l'EI.

- Une source de sécurité syrienne indique que "les avions russes et syriens ont mené plusieurs raids contre des positions terroristes à Hama (nord-ouest) et Homs (centre)".

- Mais d'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes ont visé principalement le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et des rebelles islamistes.

- Le président Vladimir Poutine déclare qu'il faut prendre de vitesse les jihadistes en les frappant sur les territoires déjà sous leur contrôle avant "qu'ils n'arrivent chez nous". Il appelle Assad à être prêt au compromis avec l'opposition.

- Les frappes russes ne changeront rien aux missions aériennes menées par les Etats-Unis et la coalition internationale contre l'EI, déclare le département d'Etat.

- Le secrétaire d'Etat John Kerry affirme que Washington est disposé à accueillir favorablement les raids russes s'ils visent "réellement" l'EI, tout en considérant que l'organisation jihadiste ne peut être vaincue si Assad reste au pouvoir. Les frappes ont visé des zones où il n'y avait "probablement" pas de forces de l'EI, selon le secrétaire à la Défense, Ashton Carter.

- Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius déclare qu'il y a "des indications selon lesquelles les frappes russes n'ont pas visé" l'EI.

- Moscou présente devant le Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution antiterroriste visant à "coordonner toutes les forces qui font face à l'EI et aux autres structures terroristes".

JEUDI 1ER OCTOBRE

- Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem fustige les frappes françaises et britanniques en Syrie qualifiées d'"agression" et "applaudit" le projet de résolution russe.

- Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov rejette les doutes occidentaux "infondés" sur le choix des cibles.

- Deuxième vague de bombardements russes avant l'aube, Moscou annonce avoir effectué quatre frappes "contre quatre positions de l'EI" en Syrie notamment dans Idleb (nord-ouest), Hama et Homs.

- Une source de sécurité syrienne fait en revanche état de raids russes contre des positions d'Al-Qaïda et de rebelles islamistes dans les provinces d'Idleb et Hama.

- L'influent sénateur américain John McCain affirme que les bombardements russes ont visé mercredi des rebelles entraînés et financés par la CIA notamment pour combattre l'EI.

- Un groupe rebelle soutenu par les Etats-Unis, Souqour al-Jabal (les Faucons de la montagne), a affirmé que son camp avait été visé par les raids russes dans le nord-ouest.

- Vladimir Poutine dit s'attendre à "une guerre de l'information" après l'annonce de morts civils par l'opposition syrienne dans les raids russes.

- L'armée russe annonce avoir déployé en Syrie plus de 50 avions et hélicoptères ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales.

- L'Iran soutient sans réserves les frappes russes.

- Américains et Russes entament jeudi des discussions pour éviter tout incident entre leurs forces armées en Syrie.
Les principaux développements depuis l'annonce des premières frappes en Syrie, une intervention plus dirigée, selon les Occidentaux, contre les opposants au régime de Bachar al-Assad que contre l'organisation Etat islamique (EI).MERCREDI 30 SEPTEMBRE- Selon le ministère russe de la Défense, l'aviation russe a effectué vingt sorties aériennes et touché "huit cibles du groupe Etat...