Le bloc du Futur a dénoncé mardi une campagne délibérée menée contre lui par le Hezbollah et le Courant patriotique libre.

"Nous dénonçons fermement les prises de positions programmées et planifiées par les dirigeants et députés membres du Hezbollah et ceux du Courant patriotique libre, et qui visent à déformer la réalité (...)", selon un communiqué lu par le député Mohammad Hajjar à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.

"La tutelle des armes exercée par le Hezbollah ouvre grand la voie à la corruption", estime le bloc avant de critiquer le CPL pour sa gestion du dossier de l'électricité, soulignant "les erreurs monumentales" commises par les ministres proches de Michel Aoun.

Le Futur souligne, par ailleurs, que la vacance de la présidence de la République est "imposée aux Libanais" par le CPL et le Hezbollah et qu'elle équivaut à "un coup d'Etat incomplet contre la Constitution".  Exprimant son "attachement à la Loi fondamentale, aux institutions et à la légalité", le bloc appelle toutes les forces politiques à faire de même, "sans s'aventurer en dehors de ce cadre".

Tout en saluant "le dynamisme" des mouvements de la société civile, le bloc critique toutefois certaines de leurs démarches, notamment le fait de réclamer la tenue d'élections législatives avant la présidentielle.