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Économie - Financement

La Tunisie fait de nouveau appel au FMI pour un programme d’aide

La Tunisie, dont l'économie fait face à des difficultés, va demander un nouveau plan d'aide au Fonds monétaire international (FMI), a annoncé hier le gouverneur de la Banque centrale Chedly Ayari.
« Oui, nous allons demander un nouveau programme », a dit M. Ayari lors d'une conférence de presse conjointe avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, en visite à Tunis. Le montant et les modalités de ce plan d'aide n'ont pas été arrêtés mais il devrait être au moins égal à la ligne de crédit consentie par le FMI à la Tunisie en 2013, soit 1,7 milliard de dollars, a ensuite déclaré le responsable à des journalistes. « C'est l'estimation la plus basse et ça peut être plus, suivant les besoins, les possibilités et les conditions », a-t-il précisé. Les négociations avec le Fonds devraient commencer en « novembre parce que mon idée, c'est faire en sorte qu'au plus tard ce programme soit efficient au mois de mars 2016 », a poursuivi M. Ayari.
« Si en 2016 les autorités tunisiennes souhaitent à nouveau dans le cadre d'un partenariat poursuivre (...) le financement et mettre en œuvre d'autres réformes qui paraissent nécessaires aux deux parties, le FMI sera évidemment prêt à répondre à cet appel, et je suis sûre que le conseil d'administration aura à cœur d'y répondre de manière favorable », a de son côté affirmé Mme Lagarde. « Mais je ne voudrais pas laisser accréditer l'idée que je demande l'accélération d'un (nouveau) programme en 2016. Ce que je dis simplement, c'est finissons le travail engagé (...). Après, inchallah », a-t-elle dit. Mme Lagarde a de nouveau pressé la Tunisie de mettre en place les réformes exigées en contrepartie de l'assistance financière actuelle du FMI. « Il y a du pain sur la planche (...), on ne peut pas lambiner en route. Il faut vraiment travailler et considérer que ces réformes économiques sont prioritaires, déterminantes (...). On a encore un peu de temps, il faut y aller », a-t-elle insisté.
Le ministre des Finances, Slim Chaker, a assuré que le pays avait déjà adopté certaines réformes et « avancé » sur d'autres, comme celle du Code des investissements et la modernisation des douanes.
En 2013, le FMI avait octroyé à la Tunisie une ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars sur deux ans dans le cadre d'un plan d'aide destiné à soutenir la transition politique. Cette ligne, qui devait expirer en juin, a été prolongée de sept mois. Depuis la révolution de 2011, Tunis peine à relancer son économie. La situation s'est encore aggravée avec les attentats du Bardo et de Port el-Kantaoui, qui ont fait 60 morts et ont durement affecté le tourisme, un secteur stratégique.

La Tunisie, dont l'économie fait face à des difficultés, va demander un nouveau plan d'aide au Fonds monétaire international (FMI), a annoncé hier le gouverneur de la Banque centrale Chedly Ayari.« Oui, nous allons demander un nouveau programme », a dit M. Ayari lors d'une conférence de presse conjointe avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, en visite à Tunis. Le...
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