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Moyen Orient et Monde - Malaisie

Après les manifestations, Najib reprend l’offensive

Le Premier ministre malaisien, Najib Razak (à gauche, en chemise blanche), et le roi de Malaisie, Abdul Halim Mu’adzam Shah (au centre, en tenue militaire), ont présidé hier une cérémonie pour fêter l’anniversaire de l’indépendance du pays. Mohd Rasfan / AFP

Les partisans du Premier ministre malaisien Najib Razak, contesté par des dizaines de milliers de manifestants qui ont réclamé son départ le week-end dernier, ont repris l'offensive hier par une démonstration de force dans les rues de Kuala Lumpur pour célébrer la fête nationale. Ainsi, M. Najib a présidé une cérémonie pour fêter l'anniversaire de l'indépendance du pays en 1957 – année où son parti est arrivé au pouvoir et ne l'a jamais quitté depuis – avec une parade de milliers de policiers et fonctionnaires à travers le centre de la capitale, symbolisant l'influence du pouvoir en place, malgré les pressions pour des changements.
Certains participants aux manifestations, qui ont réuni samedi et dimanche, selon les organisateurs, plus de 200 000 personnes lors d'un des plus grands rassemblements depuis des années, se montraient sceptiques sur la suite du mouvement, à l'image de l'un d'eux, l'avocat Simon Tam. « Nous avons fait de notre mieux, maintenant c'est de nouveau leur tour. Ce ne sera pas facile de faire démissionner Najib, et il n'y a peut-être pas d'espoir du tout », a-t-il estimé.
La forte mobilisation du week-end n'est pas considérée par certains observateurs comme une menace majeure pour le Premier ministre : les organisateurs manquent d'un leader charismatique, l'opposition malaisienne est divisée et M. Najib a le contrôle d'institutions-clés telles que la police, la justice et le Parlement. L'Organisation nationale des Malais unis (UMNO) – parti majoritaire de M. Najib – et sa coalition gouvernementale bénéficient d'un important soutien auprès de l'ethnie malaise de confession musulmane, représentant environ 60 % de la population.
« Najib peut dormir tranquille car la seule manière de le destituer est de le faire via le Parlement ou le parti au pouvoir », explique Ibrahim Suffian, directeur de la société d'enquêtes d'opinion Merdeka Centre.
Face à la montée du mécontentement populaire et des voix s'élevant jusque dans son propre camp pour appeler à la transparence, M. Najib a récemment renforcé sa position en limogeant les membres critiques de son gouvernement.
(Source : AFP)

Les partisans du Premier ministre malaisien Najib Razak, contesté par des dizaines de milliers de manifestants qui ont réclamé son départ le week-end dernier, ont repris l'offensive hier par une démonstration de force dans les rues de Kuala Lumpur pour célébrer la fête nationale. Ainsi, M. Najib a présidé une cérémonie pour fêter l'anniversaire de l'indépendance du pays...

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