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Économie - Hydrocarbures

Léger rebond du pétrole à New York, après la chute brutale de mardi

Les cours du pétrole ont légèrement monté hier à New York, au lendemain d'une chute à leur plus bas niveau depuis 2009 et sans beaucoup de conviction face aux chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a pris 22 cents à 43,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et restait à seulement quelques cents de ses plus bas niveaux depuis mars 2009.
« La hausse d'aujourd'hui est assez logique vu que l'on était tombés très bas », a jugé Kyle Cooper d'IAF Advisors. « On est de retour dans le vert, ce qui est vaguement bon signe, mais dans l'ensemble, le rebond reste timide. »
Les cours, qui avaient tenté de se stabiliser autour de 60 dollars pendant le printemps, ont rechuté à partir du début juillet face à une offre toujours pléthorique et à des inquiétudes de plus en plus pressantes sur la demande. Hier, les chiffres du département de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves et de la production américaine n'ont guère soulagé le marché.
Les réserves de brut ont certes reculé de 1,7 million de barils la semaine dernière, mais « la baisse a été significativement moins imposante que celle de la semaine précédente (4,4 millions de barils) et moins importante que les estimations des analystes », ont noté les experts de Capital Economics. Pour le reste, les chiffres étaient mitigés entre, d'un côté, un net recul de la production et une baisse supérieure aux attentes des réserves d'essence, et de l'autre, une hausse plus forte que prévu des stocks de produits distillés. « La préoccupation dominante, cela va rester les conséquences de la dévaluation en Chine sur le marché des matières premières », avait estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, avant la publication des chiffres du DoE, finalement vite digérés.

« Niveaux jamais vus »
Les autorités chinoises ont fait tanguer les marchés du pétrole et des autres matières premières en abaissant mardi par surprise le taux de référence du yuan, ce qui est de nature à décourager les exportations vers la Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, avant d'enchaîner hier par une nouvelle dévaluation, tout aussi inattendue.
Ces inquiétudes sur la demande ont retiré encore un soutien à un marché déprimé par une offre excessive, qui n'a guère donné de signes de tarissement depuis le début 2015, au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) comme des États-Unis. « La production de l'Opep est à son plus haut depuis trois ans, et l'Irak et l'Arabie saoudite », les deux principaux producteurs du cartel, « en sont à des niveaux jamais vus depuis le début des années 1980 », a noté Matt Smith, de ClipperData.
Plusieurs analystes se font l'écho de rumeurs selon lesquelles Riyad envisagerait enfin de réduire sa production, mais l'Opep a vite pris garde de doucher officiellement ces espoirs.
De plus, certains investisseurs mettent en garde sur un afflux de pétrole iranien à la suite de l'accord nucléaire signé à la mi-juillet par Téhéran avec six grandes puissances, même si tous les observateurs ne sont pas d'accord sur son rôle dans la rechute actuelle des prix.
Du côté américain, la production donne peu de signes de déclin, même si les analystes les plus optimistes parient sur des difficultés des entreprises spécialisées dans le pétrole de schiste.

(Source : AFP)

Les cours du pétrole ont légèrement monté hier à New York, au lendemain d'une chute à leur plus bas niveau depuis 2009 et sans beaucoup de conviction face aux chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a pris 22 cents à 43,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et restait à seulement quelques...
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