L’autoroute Tabarja-Beyrouth : le nouveau cauchemar des Libanais

Une nouvelle crise est venue s'ajouter aux diverses crises auxquelles font face les Libanais.
Il s'agit du trafic sur l'autoroute Tabarja-Beyrouth où des travaux d'asphaltage sont effectués durant les heures de pointe, ce qui crée de longues queues de voitures bloquées en plein soleil d'août avec des températures record atteignant parfois 40 degrés. Sans compter que ces travaux se font durant la période des festivals d'été. Il serait bon de rappeler à cet égard que l'autoroute en question (Tabarja-Beyrouth) est celle qui relie le littoral aux régions de Jbeil et du Kesrouan, notamment, sièges de plusieurs festivals, dont les spectateurs ont été bloqués pendant des heures dans leurs voitures, ce week-end.
L'ancien ministre de l'Intérieur Marwan Charbel estime que la crise actuelle est due au « manque de coordination entre les Forces de sécurité intérieure (FSI) et l'entrepreneur ». Ce dernier ne devrait pas, selon M. Charbel, « commencer les travaux avant de coordonner avec les FSI ».
Il a souligné, dans une interview à l'agence al-Markaziya, que « si coordination il y a, une partie devra supporter les conséquences, il s'agit bien évidemment du citoyen ».
L'ancien ministre de l'Intérieur a rappelé que « l'embouteillage existe jour et nuit, mais il est erroné de mener de tels travaux en même temps que les festivals. Il fallait attendre la fin de ces derniers pour entreprendre les travaux d'asphaltage », a-t-il ajouté.
M. Charbel a rappelé qu' « il existe des décisions déjà prises, stipulant le travail durant la nuit en coordination avec les services de sécurité qui choisissent le bon timing pour travailler ».
Pour sa part, Nehmetallah Abi Nasr, député du Kesrouan, s'est félicité, dans un communiqué, « des efforts déployés par la direction générale du ministère des Travaux publics, en particulier du directeur général Tanios Boulos et de son équipe de travail, en collaboration avec la brigade de circulation de Jounieh et la police municipale ».
Le député du « bloc du Changement et de la Réforme » s'est également félicité « des mesures préventives prises dans le but de dévier la circulation pour travailler pendant la nuit », tout en souhaitant « la poursuite des travaux sur la voie est ».

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