Brèves

The Banker retient 9 banques libanaises dans son top 1 000

Neuf banques libanaises figurent dans le top 1 000 des banques commerciales dans le monde, selon le rapport annuel publié par le magazine spécialisé The Banker.
La Bank Audi est classée 343e, suivie par la Blom Bank (377e), Byblos Bank (506e), Fransabank (520e), Bank of Beirut (570e), BankMed (582e), la SGBL (665e), la BLF (698e) et le Crédit libanais (836e).
Les banques sont classées en fonction du Tier 1, à savoir le noyau dur de leurs capitaux propres (capital social, résultats mis en réserve et intérêts minoritaires dans les filiales consolidées, moins les actions autodétenues et le goodwill).
Le ratio rapportant le Tier 1 au total des actifs pondérés en fonction du risque est un indicateur largement utilisé par les régulateurs afin de mesurer la capitalisation des institutions financières ; le minimum requis selon les accords de Bâle I est de 4 %. Dans la pratique, la plupart des banques visent au moins 7 %.

Alfa teste la 4G+ à Achrafieh

L'opérateur de téléphonie mobile Alfa, géré par Orascom, jusqu'en décembre, a effectué hier les premiers tests sur la 4G+ « LTE Advanced » sur son premier relais installé à l'ABC à Achrafieh. La 4G+ permet un transfert de données jusqu'à trois fois plus rapide que la 4G, soit un débit théorique de 300 mégabytes par seconde.
Selon le président d'Alfa, Marwan Hayek, ce service est désormais accessible pour les clients d'Alfa aux alentours d'Achrafieh. Il a confirmé que le Liban sera entièrement couvert par les normes 4G et 4G+ d'ici à 18 mois.

Dette
Pour Fitch, l'Irak est en risque de défaut

L'agence d'évaluation financière Fitch a pour la première fois, hier, noté l'Irak, attribuant à la dette du pays la note B- et le qualifiant « en risque de défaut » à cause de l'insécurité, des difficultés de trésorerie et d'une mauvaise gestion. L'Irak est en proie à la guerre et aux violences depuis l'invasion américaine de 2003, qui a renversé Saddam Hussein, et est depuis juin 2014 confronté aux jihadistes du groupe État islamique (EI) qui se sont emparés de pans entiers du pays.
« Le risque politique et l'insécurité (en Irak) sont parmi les plus élevés auxquels un État souverain noté par Fitch doit faire face », écrit l'agence dans le communiqué, en expliquant le B- attribué à l'Irak. La note B « indique qu'un risque de défaut matériel existe », ajoute Fitch, qui prévoit un déficit budgétaire à deux chiffres pour l'Irak en 2015 « au vu de la baisse des prix du pétrole, des importantes dépenses militaires et des coûts inhérents au conflit civil ».

Politique économique
La Banque du Japon entrouvre la porte à un assouplissement monétaire

Le gouverneur de la Banque centrale du Japon (BoJ) s'est dit hier prêt à « ajuster sa politique » si la chute des cours du pétrole rendait trop difficile à atteindre son objectif d'inflation de 2 % dans les délais espérés.
« Nous envisagerions d'ajuster notre politique si les tarifs du pétrole affectaient la tendance des prix », a déclaré Haruhiko Kuroda lors d'une conférence de presse. « Mais ce n'est pas le cas à l'heure actuelle », a-t-il estimé, d'où le statu quo décidé hier.
Les neuf membres du comité de politique monétaire ont reconduit, à 8 voix contre 1, le dispositif d'assouplissement qualitatif et quantitatif visant à augmenter la base monétaire de près de 700 milliards de dollars.

États-Unis
Le modèle Uber menacé par une tentative de recours collectif en Californie

L'un des fondements du modèle d'activité du service de réservation de voiture avec chauffeur par smartphone Uber est menacé par une procédure judiciaire en Californie sur le statut de ses conducteurs. Une audition a eu lieu jeudi dans un tribunal de San Francisco sur l'opportunité d'autoriser ou non un recours en nom collectif de chauffeurs d'Uber voulant se voir reconnaître le statut de salarié de la startup. Une des motivations des plaignants est le remboursement de certaines dépenses (essence, entretien du véhicule), dû par leur employeur s'ils sont considérés comme des salariés, mais à leur charge s'ils sont indépendants.
Uber s'oppose à la procédure en nom collectif avec l'argument qu'il n'a « pas de conducteur type ».