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Moyen Orient et Monde - France

L’ex-otage française au Yémen, Isabelle Prime, de retour à Paris

La présidence française avait annoncé sa libération dans la nuit de jeudi à vendredi, exprimant « toute sa gratitude à tous ceux qui ont œuvré » à sa libération, notamment au sultan d'Oman, Qabous Ibn Saïd.

Le président français François Hollande accueillant l’otage française, Isabelle Prime, à son arrivée hier soir à la base aérienne de Villacoublay, près de Paris. Kenzo Tribouillard/AFP

La Française Isabelle Prime, retenue au Yémen depuis février 2015, est rentrée en France hier soir après sa libération facilitée par le sultanat d'Oman, que les autorités françaises ont remercié d'avoir contribué à ce « dénouement heureux ». Souriante malgré la fatigue et sept heures de vol, la jeune femme de 30 ans, en pantalon de sport, gilet blanc et T-shirt bleu, la visière de sa casquette marine et de larges lunettes masquant son regard, s'est brièvement entretenue avec le président de la République François Hollande au pied de l'avion avant de rejoindre ses proches.
« Elle va aussi bien que possible », avait indiqué dans la journée le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, également présent sur l'aéroport de Villacoublay, près de Paris. « Je suis heureux comme tout, elle est en bonne santé mais je n'ai pas d'autre précision », a réagi le père de l'ex-otage, Jean-Noël Prime, joint hier matin par téléphone par l'AFP.
Arrivée en 2013 au Yémen, Isabelle Prime travaillait pour la société Ayala Consulting. Francisco Ayala, président de la société, a précisé à l'AFP depuis l'Équateur qu'il avait appris la libération de son employée via un coup de téléphone du ministère français des Affaires étrangères. « Toute l'affaire a été menée dans le plus grand secret », a-t-il affirmé. « Le gouvernement français ne nous a rien dit ni à moi ou ni même à son père » concernant les efforts visant à obtenir la libération de la jeune femme.

Implication du sultan Qabous
Isabelle Prime, originaire de l'ouest de la France, avait été enlevée le 24 février avec son interprète à Sanaa par des hommes déguisés en policiers alors qu'elles se rendaient en voiture à leur travail. Chérine Makkaoui avait déclaré avoir été libérée le 10 mars à Aden, dans le sud du Yémen. Une vidéo de la Française avait été mise en ligne sur YouTube début juin. Dans ce document de 21 secondes, la jeune femme, vêtue de noir et assise à même le sol, s'adressait aux présidents français François Hollande et yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi pour leur demander d'agir en vue de sa libération. Aucune information n'a filtré depuis sur l'identité des ravisseurs. Elle a été « retrouvée au Yémen » grâce à des recherches menées par les autorités omanaises en coordination avec « certaines parties yéménites », selon l'agence de presse omanaise ONA, citant un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. C'est sur « instructions du sultan Qabous et à la demande des autorités françaises que ces recherches ont été menées », a indiqué ONA.
(Source : AFP)

La Française Isabelle Prime, retenue au Yémen depuis février 2015, est rentrée en France hier soir après sa libération facilitée par le sultanat d'Oman, que les autorités françaises ont remercié d'avoir contribué à ce « dénouement heureux ». Souriante malgré la fatigue et sept heures de vol, la jeune femme de 30 ans, en pantalon de sport, gilet blanc et T-shirt bleu, la visière...
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