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Moyen Orient et Monde

Khamenei met en garde contre « certaines » grandes puissances

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a demandé au président Hassan Rohani de se méfier de « certaines » grandes puissances qui ont signé l'accord nucléaire, défendu avec vigueur par le président des États-Unis, Barack Obama. Dans une lettre au président iranien rendue publique hier, le guide suprême reconnaît que la conclusion de cet accord était « une étape majeure », mais il appelle M. Rohani à « faire attention à une possible violation par les autres parties de leurs engagements ». Il n'a toutefois pas précisé à quels États il faisait allusion parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (États-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie) et l'Allemagne, tous signataires de cet accord historique mardi à Vienne à l'issue de près de deux ans de négociations.
De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui doit se rendre prochainement à Téhéran, a déclaré hier que Paris jugera « sur pièces » la future politique extérieure de l'Iran après l'accord.

Tentatives d'apaisement
Pour sa part, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a quant à lui annoncé, hier, à l'issue d'une rencontre avec son homologue saoudien à Washington Adel al-Jubeir, qu'il se rendrait le 3 août dans les pays du Golfe pour tenter d'apaiser les craintes suscitées par l'accord sur le nucléaire iranien. « Nous voulons tous dans la région une résolution pacifique du programme nucléaire de l'Iran », a-t-il déclaré. Mais, a-t-il averti, « si l'Iran essayait de commettre un acte malveillant dans la région, nous serions résolument engagés à l'affronter ». Il a salué un accord « robuste avec un programme de vérification continue pour s'assurer que l'Iran ne viole pas les termes de l'accord », notant qu'il était assorti d'un mécanisme de rétablissement quasi automatique des sanctions, dit de « snapback », si Téhéran ne tenait pas ses engagements.
Enfin, le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond s'est rendu hier en Israël, qu'il a tenté de rassurer en affirmant que des « mesures solides » étaient en place pour empêcher Téhéran de développer l'arme atomique. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, très hostile à l'accord, a appelé son interlocuteur à demander à l'Iran de cesser ses « appels au génocide ».

Le guide suprême iranien Ali Khamenei a demandé au président Hassan Rohani de se méfier de « certaines » grandes puissances qui ont signé l'accord nucléaire, défendu avec vigueur par le président des États-Unis, Barack Obama. Dans une lettre au président iranien rendue publique hier, le guide suprême reconnaît que la conclusion de cet accord était « une étape...

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