La France "préoccupée" par le "vide institutionnel" au Liban

La France est "préoccupée" par le "vide institutionnel" au Liban en l'absence de chef d'Etat depuis plus d'un an et aide à établir un consensus politique pour désigner un nouveau président, a indiqué vendredi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.

"La France est préoccupée par le vide institutionnel créé par l'absence d'élection après la fin du mandat du président de la République. Nous souhaitons que tous les acteurs politiques libanais s'unissent pour désigner un chef de l'Etat", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
"Sans ingérence dans la vie politique libanaise, la France est active pour faciliter ce consensus au sein de la vie politique libanaise et des acteurs politiques libanais. La France agit avec tous les acteurs susceptibles de faciliter ce consensus", a-t-il ajouté.

Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), le Liban est sans chef de l'Etat depuis plus de 12 mois, les analystes doutant d'une élection proche tant que la petite nation est otage des conflits régionaux, notamment en Syrie voisine. Depuis la fin du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai 2014, le Parlement a tenté à 25 reprises de réunir le quorum nécessaire de deux tiers des 128 députés pour le vote, sans succès.

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