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Culture - Festival de Jounieh

Debbouze a dit tout, tout sur... Jamel

Pour la seconde fois au Liban, Jamel Debbouze balance tout dans un one-man-show de 90 minutes. Tantôt lui, tantôt un autre, il devient multiple. Et tout d'un coup, il semble qu'il y a foule sur scène.

L’humoriste « sociologue » s’est emparé (au sens propre !) du drapeau libanais.

Finalement, l'attente en valait la peine. Car, il faut le dire franchement, le show a tardé à démarrer hier soir, au stade Fouad Chéhab. D'abord une heure de flottement avant le spectacle pour voir défiler les retardataires. Sans parler du « bonus » : un présentateur libanais qui « exerçait » apparemment son humour. Mais aussitôt que le boute-en-train a bondi sur scène (car Jamel Debbouze ne s'avance pas sur les planches, il sautille), les fous rires ont fusé de tous les coins du stade.

Dans le peloton des comiques français, Jamel Debbouze s'assure une place privilégiée, et bien que critiqué par certains, l'enfant de Trappes fait fi des rumeurs, des qu'en-dira-t-on, et réussit à multiplier les casquettes. Acteur, producteur, one-man-show, le voilà qui produit depuis 2006 le Jamel Comedy Club qui permet à des jeunes de se lancer sur le registre du stand-up. C'est en ces quelques mots qu'il présentera son parcours, son travail. Jamel est généreux. Il aime donner. Du rire, de la gaieté et surtout des ondes positives.
Au public libanais qui accueille chacune de ses répliques avec moult fous rires, il avoue d'abord son étonnement. « C'est vrai que vous n'avez pas de président ? C'est pourquoi la circulation est tellement b... sur les routes. »

Jamel a bien étudié son sujet. Il connaît l'état des lieux. Il n'avance pas sur un terrain miné. Il rentre ainsi de plain-pied dans la réalité libanaise. Comme le z de son nom, il zigzague sur scène. Comme un élastique qu'on tend, il rebondit aussitôt et ses mots caracolent, s'emberlificotent, se mélangent à l'unisson. Jamel n'a pas peur de ces mots. Il déverse tout. Il en crée parfois des nouveaux. Son propre vocabulaire.
« On n'est pas là dans un spectacle », dira-t-il. Non, avec le comédien, le stade Fouad Chéhab devient une plateforme conviviale où les improvisations ont la part belle. Ainsi, il invitera à tout hasard un jeune garçon à monter sur les planches à ses côtés, il hèlera un spectateur, il s'adressera à tout moment au public en lui demandant même de faire une ovation debout à une femme qui venait de quitter le show.

Sa vie, il en fait un spectacle : sa famille, ses échecs scolaires, son mariage (un moment très réussi). Un spectacle bon enfant où l'audience est invitée à partager un divertissement. À tout moment, hier, il se passait quelque chose avec Jamel. Et cela faisait du bien de retrouver ce jeune quadra spontané et rieur, toujours avec la même tchatche et le même peps.

 

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Finalement, l'attente en valait la peine. Car, il faut le dire franchement, le show a tardé à démarrer hier soir, au stade Fouad Chéhab. D'abord une heure de flottement avant le spectacle pour voir défiler les retardataires. Sans parler du « bonus » : un présentateur libanais qui « exerçait » apparemment son humour. Mais aussitôt que le boute-en-train a bondi sur scène (car...

commentaires (3)

le passé de notre Liban est bien moins sulfureux....

C…

15 h 29, le 09 juillet 2015

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • le passé de notre Liban est bien moins sulfureux....

    C…

    15 h 29, le 09 juillet 2015

  • J'y étais. Il est bien mignon Jamel mais bon.....

    FRIK-A-FRAK

    11 h 23, le 09 juillet 2015

  • Un non-évènement pour gogos ..le plus triste ou plus rigolo c'est que le niveau des spectacles aux Liban est en chute libre ...bon ..je n'ai pas écrit chuttt libre...

    M.V.

    09 h 55, le 09 juillet 2015

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