Rechercher
Rechercher

Liban

Le bloc du Futur critique le comportement aouniste

« Une opposition ne doit pas déboucher sur le blocage de l'exercice démocratique ».

Le bloc parlementaire du Futur a critiqué hier, à l'issue de sa réunion hebdomadaire, l'insistance du Courant patriotique libre (CPL) à vouloir bloquer le travail du gouvernement.
« L'insistance du CPL à bloquer (le travail du gouvernement) si la majorité ne se plie pas à la volonté de la minorité est une atteinte flagrante à la démocratie, à la Constitution et aux lois », a affirmé le bloc dans un communiqué lu par le député Hadi Hobeiche. « Le droit à l'opposition démocratique pacifique (...) ne l'autorise pas à menacer, si la majorité ne se plie pas à sa volonté d'exiger une révision du pacte national », a ajouté le bloc. « Le recours à la rue, même s'il est démocratique, mènera, en ce moment (...), à davantage de détérioration au niveau de la sécurité du pays (...) », selon le texte.
Le bloc s'est étonné de ce que l'escalade aouniste soit associée d'appels au fédéralisme, ce qui est en contradiction avec toutes les déclarations précédentes du général Aoun ainsi qu'avec la déclaration d'intentions qu'il a signée avec les Forces libanaises, concernant le respect de l'accord de Taëf. « Tout ce comportement est motivé par une volonté d'atteindre des objectifs personnels et familiaux qui n'illustrent pas en réalité les intérêts de ceux que le CPL prétend représenter », a affirmé le bloc pour qui « la préservation des intérêts des chrétiens passe, en premier lieu, par l'élection d'un président le République, conformément à la Constitution, et non pas par le blocage ou le recours à la rue ».
Il a rendu un vibrant hommage dans ce cadre aux « positions responsables » des dirigeants chrétiens, notamment le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, ainsi que celles des présidents de la Chambre et du Conseil, Nabih Berry et Tammam Salam, de l'ancien président Michel Sleiman, du chef des Kataëb Samy Gemayel, « ainsi que de certains alliés du général Aoun ».
Le bloc a par ailleurs dénoncé « les comportements miliciens et sectaires des Brigades de la résistance », en allusion aux incidents de Saadiyate, il y a quelques jours, entre des éléments armés de cette formation et des habitants de cette bourgade côtière. Il a appelé le Hezbollah à « mettre fin à ses comportements provocateurs contre les Libanais », avant de se prononcer en faveur de l'ouverture d'une session extraordinaire de la Chambre.

Le bloc parlementaire du Futur a critiqué hier, à l'issue de sa réunion hebdomadaire, l'insistance du Courant patriotique libre (CPL) à vouloir bloquer le travail du gouvernement.« L'insistance du CPL à bloquer (le travail du gouvernement) si la majorité ne se plie pas à la volonté de la minorité est une atteinte flagrante à la démocratie, à la Constitution et aux...

commentaires (3)

CRITIQUER C'EST FACILE... PROPOSER DES SOLUTIONS C'EST DIFFICILE ! RENDEZ TOUS AUX CHRÉTIENS CE QUE VOUS LEUR AVEZ VOLÉ AVEC LE TEMPS...

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 47, le 08 juillet 2015

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • CRITIQUER C'EST FACILE... PROPOSER DES SOLUTIONS C'EST DIFFICILE ! RENDEZ TOUS AUX CHRÉTIENS CE QUE VOUS LEUR AVEZ VOLÉ AVEC LE TEMPS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 47, le 08 juillet 2015

  • D'une banalité et d'un "ordinaire".... !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 20, le 08 juillet 2015

  • Je me permets de le dire encore une fois. Le bloc du Futur et son chef ont une grande responsabilité dans le chaos institutionnel auquel on assiste. Dés le début, à l'échéance de la présidentielle le 25 mai 2014, le Futur aurait dû dire clairement et fermement au général Aoun ce qui suit : Général, malheureusement nous ne pouvons point appuyer votre candidature à la présidence de la République -et vous nous en excuserez- pour l'unique raison que vous faîtes partie de l'axe Iran-régime Assad-Hezbollah. C'est tout. Si le Futur avait agi ainsi en toute transparence, le Liban aurait eu toutes les chances d'avoir un président élu et d'éviter ce marasme politique, économique et social monstre, dans lequel il se débat.

    Halim Abou Chacra

    03 h 37, le 08 juillet 2015

Retour en haut