Geagea : "Ils disent vouloir un président fort mais ils affaiblissent l'Etat"

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, s'est de nouveau félicité mardi du rapprochement entre son parti et le Courant patriotique libre (de Michel Aoun), tout en critiquant la politique du 8 Mars notamment en ce qui concerne le dossier de la présidentielle.

Lors d'une cérémonie de remise de cartes d'adhésion au parti à Meerab, Samir Geagea a souligné que la déclaration d'intentions signée entre les FL et le CPL vise à enfermer la rivalité politique dans un cadre démocratique noble et à regarder vers l'avenir. "Nous espérons ouvrir une nouvelle page, même plus d'une, dans l'histoire des deux partis et du Liban", a-t-il déclaré.

Le chef des FL a néanmoins critiqué le blocage par le 8 Mars du dossier de la présidentielle. "Ils disent vouloir un président fort mais ils affaiblissent l'Etat et le citoyen chaque jour de plus en plus, a-t-il lancé. Ils nous parlent d'un président fort mais bloquent les élections, nous laissant sans présidentielle et sans chef d'Etat, qu'il soit fort ou faible".

Et le chef des FL de poursuivre, en allusion au Hezbollah : "Ils œuvrent à consolider les bases du régime dictatorial en Syrie et à fragiliser les bases du régime démocratique au Liban".

M. Geagea a enfin estimé que la solution réside dans l'élection au plus vite d'un président qui remettrait de l'ordre dans le travail du gouvernement, du Parlement et des institutions.