Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a imputé mardi au service de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI) la responsabilité des actes de torture infligés par des policiers à des détenus islamistes dans la prison de Roumieh.
M. Aoun commentait le scandale révélé par des fuites de vidéos de ces tortures, dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion de son bloc parlementaire à Rabieh
"La responsabilité incombe au service des renseignements des FSI car ce n'est pas la première fois" que de tels scandales éclatent, a-t-il dit, estimant qu'il s'agit d'une "erreur d'individus et non d'une institution" comme les FSI.
Critiquant implicitement les réactions dans la rue à ce scandale, "C'est quand l'Etat ne prend pas des mesures légales à l'encontre des responsables que les mouvements de contestation deviennent légitimes", a souligné M. Aoun.
M. Aoun commentait le scandale révélé par des fuites de vidéos de ces tortures, dans une déclaration à la presse à l'issue de...
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