Cas de torture à Roumieh : l’Onu « inquiète »

La coordinatrice spéciale des Nations unies, Sigrid Kaag, a exprimé hier dans un communiqué son « inquiétude concernant les rapports récents faisant état de violations des droits de l'homme dans la prison de Roumieh ». La coordinatrice spéciale a jugé primordial que « les ministres de l'Intérieur et de la Justice prennent des mesures immédiates, y compris l'ouverture d'une enquête criminelle sur ces prétendus abus ». De plus, « ces rapports rappellent la nécessité de l'exécution des recommandations du sous-comité des Nations unies pour la prévention de la torture, de 2010, et du comité de l'Onu contre la torture, de 2014 », a souligné la diplomate. Elle a exprimé son « appui aux efforts déployés par le gouvernement libanais pour mettre fin à l'impunité » avant de rappeler que « l'Onu est disposée à aider le Liban à honorer ses obligations, résultant des traités internationaux relatifs aux droits de l'homme, auxquels il est partie ».