Une ligne d’assistance pour les employées de maison : 1740

Le ministère du Travail a lancé hier, en coopération avec Caritas et l'Organisation internationale du travail (OIT), une hotline, 1740, à l'occasion du 4e anniversaire de la signature de la Convention internationale pour la protection des employées de maison.
« Cette initiative est la manifestation concrète et réelle de l'intérêt que porte le ministère du Travail au respect des droits de l'homme au Liban et son refus total de la traite humaine », a souligné sur ce plan le ministre du Travail, Sejaan Azzi, qui a indiqué que les employées de maison ont désormais une nouvelle adresse qui est celle du ministère du Travail afin d'y déposer une plainte si elles sont victimes d'un abus ou d'une atteinte à leur dignité.
M. Azzi a également invité les employées de maison à profiter des services proposés par le ministère dans le but de la protection de leur droit à une vie décente et à la liberté, en attendant de trouver une alternative au système de garant qui ôte l'autonomie à toute employée étrangère au pays.
M. Azzi a précisé que si le ministère procède de manière discrète et saisit le parquet loin du tapage médiatique, c'est pour garantir une certaine intimité à la victime. « Ce qui nous importe, c'est que l'employée de maison accède à ses droits via les lois libanaises », a déclaré Sejaan Azzi qui a expliqué par ailleurs que les employées de maison n'ont pas le droit, conformément à la législation en vigueur, de former un syndicat.
M. Azzi a demandé en conclusion aux ambassades des pays d'où sont originaires les employées de maison à gérer les problèmes auxquels ces dernières sont confrontées. « Au contraire, elles les orientent vers des organisations caritatives locales comme Caritas pour s'en occuper au lieu d'assumer leurs responsabilités », a conclu M. Azzi.

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