Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Washington "déçu" que Johannesburg ait laissé partir le président soudanais Béchir

Les Etats-Unis se sont déclarés lundi "déçus" que l'Afrique du Sud ait laissé repartir du sommet de l'Union africaine le président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale (CPI).

"Nous sommes déçus qu'aucune action n'ait été prise", s'est borné à déclarer le porte-parole du département d'Etat Jeffrey Rathke, sans jamais dire explicitement que son gouvernement regrettait que le président Béchir n'ait pas été arrêté par les autorités de Johannesburg.

Le président soudanais est arrivé à Khartoum lundi soir, de retour de Johannesburg, en dépit d'une décision de justice sud-africaine qui lui interdisait de quitter le territoire. Recherché par la CPI pour des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour, il rentrait du sommet de l'Union africaine.

La CPI avait demandé à l'Afrique du Sud de procéder à son arrestation et son procureur-adjoint s'est dit déçu de la passivité du gouvernement sud-africain. "Nous sommes déçus qu'il n'ait pas été interpellé", a déclaré à l'AFP James Stewart, adjoint de la procureure Fatou Bensouda.
"Nous sommes déçus qu'il ait pu assister (au sommet) parce qu'il y a un mandat d'arrêt international et nous sommes aussi déçus qu'aucune action n'ait été entreprise", a encore dit le porte-parole de la diplomatie américaine, mais en restant très prudent.

Il est déjà arrivé que Washington ne réagisse pas à la présence du président Béchir à des réunions internationales comme ce fut le cas encore le 29 mai lors de la cérémonie d'investiture à Abuja du président nigérian Muhammadu Buhari à laquelle assistait également le secrétaire d'Etat John Kerry.
Les Etats-Unis ne sont pas signataires du Statut de Rome qui porte création de la CPI mais soutiennent régulièrement les actions de la Cour.

Les Etats-Unis se sont déclarés lundi "déçus" que l'Afrique du Sud ait laissé repartir du sommet de l'Union africaine le président soudanais Omar el-Béchir, recherché pour génocide par la Cour pénale internationale (CPI)."Nous sommes déçus qu'aucune action n'ait été prise", s'est borné à déclarer le porte-parole du département d'Etat Jeffrey Rathke, sans jamais dire...