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Liban

Sleiman : La présidentielle ne peut pas dépendre d’un seul candidat

Michel Sleiman entouré des ministres Samir Mokbel et Alice Chaptini. Photo Dalati et Nohra

Le Rassemblement de la République, dirigé par l'ancien président de la République Michel Sleiman, a dénoncé hier, au terme de sa troisième réunion, le blocage du gouvernement ainsi que le fait de maintenir la présidentielle tributaire du succès d'un seul candidat.
« Le Rassemblement soutient le gouvernement pour stopper le scénario du blocage et pour qu'il puisse continuer à s'occuper des intérêts des Libanais », a déclaré le président Sleiman au terme de la réunion tenue à l'hôtel Lancaster Tamar, à Hadeth.
« La présidence de la République est un poste national et arabe par excellence, qui tient sa force des qualités du président de la République, de son parcours et de sa représentativité auprès des chrétiens et des musulmans. La Constitution ne dit pas qu'il faut un candidat unique ou le vide. Cela est contraire à la démocratie », a-t-il ajouté en référence aux propos du numéro deux du Hezbollah, Naïm Kassem, qui avait mis en avant lundi dernier l'équation « Michel Aoun ou la perpétuation du vide ».
M. Sleiman a par ailleurs appelé le gouvernement à « se saisir du dossier des frontières conformément à la déclaration de Baabda, pour empêcher les projets de sécurité privée ». Adoptée en juin 2012, lors des séances du dialogue national, la déclaration de Baabda met en exergue la politique de neutralité du Liban face aux actes régionaux. Le Hezbollah l'a avalisée dans un premier temps, avant de renier ultérieurement son accord.
M. Sleiman a également salué la décision émise par la Cour de cassation militaire concernant le procès de l'ancien ministre Michel Samaha, qui avait été condamné à quatre ans et demi de prison seulement pour avoir transporté des explosifs depuis la Syrie jusqu'au Liban et comploté des attentats contre des responsables religieux. « Cette décision courageuse émise par la Cour de cassation militaire, qui voudrait reconsidérer le jugement émis, a des répercussions positives au sein de l'opinion publique qui sait qu'il est nécessaire de sauvegarder le prestige de l'État et l'indépendance de la justice », a-t-il noté. Il a aussi dénoncé le fait que « certaines forces continuent de bloquer la présidentielle et d'annoncer aux Libanais que la vacance présidentielle n'est pas grave car la présidence de la République est représentée au sein du gouvernement ».
Sur un autre plan, M. Sleiman a reçu une délégation des Forces libanaises, formée du député Antoine Zahra et des anciens ministres Joseph Sarkis et Antoine Karam, du général à la retraite Wehbé Katicha et du responsable de la communication au sein du parti, Melhem Riachi.
La délégation a remis à l'ancien chef d'État la déclaration d'intentions conclue entre les FL et le Courant patriotique libre. Le document a par ailleurs été remis hier par le député du CPL Ibrahim Kanaan au secrétaire général du Tachnag, le député Hagop Pakradounian, et au chef du Parti socialiste progressiste, le député Walid Joumblatt.

Le Rassemblement de la République, dirigé par l'ancien président de la République Michel Sleiman, a dénoncé hier, au terme de sa troisième réunion, le blocage du gouvernement ainsi que le fait de maintenir la présidentielle tributaire du succès d'un seul candidat.« Le Rassemblement soutient le gouvernement pour stopper le scénario du blocage et pour qu'il puisse continuer...

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