Ils ont dit... sur la déclaration d’intentions CPL-FL

- Boutros Harb, ministre des Télécoms : « La rencontre Aoun-Geagea est excellente (...).Nous souhaitons qu'elle mène à une entente politique, qu'elle ne reste pas de pure forme et ne se cantonne pas à la déclaration d'intentions. Mais il n'est pas normal qu'elle laisse de côté les questions nationales essentielles sans solution. Le conflit entre le CPL et les FL n'était pas personnel entre Aoun et Geagea, mais portait sur des questions fondamentales. Nous souhaitons que cette rencontre soit une première étape vers la mise en place d'une plate-forme commune pour régler les questions essentielles et conflictuelles, portant sur la souveraineté, le système politique et les libertés. Cette rencontre pourrait contribuer à régler la crise présidentielle si un accord se met en place sur les questions précitées. »

- Sejaan Azzi, ministre du Travail : « Les Kataëb et moi-même avons foi dans le fait que la rencontre entre Aoun et Geagea est plus qu'une étape sur la bonne voie ; c'est la bonne voie. Il est nécessaire à l'heure actuelle que toutes les forces qui croient en la souveraineté du Liban s'entendent. Nous en sommes donc très heureux. »

- Élie Marouni, député Kataëb : « Ce qui s'est produit est une victoire pour la conception des Kataëb, qui appellent au dialogue entre toutes les parties. Nous souhaitons que cette rencontre se concrétise par des actes et qu'elle se traduise par une entente entre toutes les composantes libanaises sur l'élection d'un président au plus vite. Sinon, nous aurons frustré les Libanais, qui placent beaucoup d'espoir dans tout dialogue qui a lieu. »

- Sélim Karam, député des Marada : « Nous souhaitons que tous les Libanais retournent au dialogue (...). Il s'agit d'un pas en avant qui met le Liban sur la bonne voie. (...) Cependant, la force n'est pas dans la popularité, mais dans la politique adoptée par le président de la République, ses propositions et sa capacité à protéger le pays. Nul ne devrait se gargariser de sa force, surtout au plan populaire. »

- Achraf Rifi, ministre de la Justice : « Notre confiance en Samir Geagea est totale et nous approuvons toute démarche qu'il entreprend. »

- Jamal Jarrah, député du bloc du Futur : « Nous sentons qu'il existe une tentative FL de ramener Aoun à la ligne nationale après qu'il eut été loin dans des préceptes non nationaux et qui desservent le Liban. »

- Jean Oghassabian, député du bloc du Futur : « Cet accord était nécessaire et représente une démarche responsable. Le plus important reste l'attachement du texte à la Constitution et à Taëf. Il s'agit là d'une question fondamentale pour protéger le système libanais et la démocratie. »

- Antoine Saad, député du Rassemblement démocratique : « La rencontre a débouché sur des slogans creux et sans substance. Preuve en est, l'absence des députés du bloc aouniste à la séance pour l'élection présidentielle, comme si le vide présidentiel n'existait pas. Elle n'apporte rien de nouveau et ne propose aucune solution pour protéger les services de l'État et ses institutions, qui sont menacés de paralysie. Certains chrétiens sont toujours plongés dans leurs conflits personnels (...) et semblent se moquer du fait de perdre le poste chrétien le plus important d'Orient. Le document ne comporte aucune feuille de route (...), mais nous souhaitons qu'il débouche sur une entente nationale et qu'il permette de protéger le Liban des dangers extérieurs, notamment perses et syriens, pour le compte desquels Michel Aoun continue d'œuvrer au Liban. »

- Élie Ferzli, ancien député : « La rencontre Aoun-Geagea est parfaitement sérieuse, si bien qu'il y a désormais un "avant" et un "après" « . (...) La voie vers la création d'un avenir commun pour les chrétiens a commencé et ne doit jamais s'arrêter. »