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Économie - Dette

La Grèce annonce que la rédaction d’un accord a commencé, mais blâme les divergences entre créanciers

Athènes a annoncé unilatéralement mercredi que les équipes techniques de négociation sur la Grèce avaient commencé à rédiger un accord, tout en se plaignant des divergences persistantes entre ses créanciers, qui retarderaient la conclusion de cet accord.
Du côté de l'UE, on ne confirmait pas le début de rédaction du document, d'autant que doit encore se tenir jeudi un « euro working group », réunion des experts techniques de l'Eurogroupe, au sujet de la Grèce.
Hier, à midi, le vice-président de la Commission européenne en charge de l'Euro, Valdis Dombrovskis, avait seulement évoqué « un progrès graduel » dans les discussions techniques, notamment sur la TVA.
Dans l'après-midi, une source gouvernementale grecque a pourtant annoncé que les équipes techniques du groupe de Bruxelles (qui réunit des représentants de la Grèce et de ses créanciers) avaient « commencé aujourd'hui le travail de rédaction d'un accord ».
Le cadre du texte comprendrait une obligation d'excédent budgétaire primaire (c'est-à-dire hors charge de la dette) pour la Grèce, mais à des niveaux bas dans les prochaines années, une réforme des taux de TVA.
Il porterait aussi sur « des solutions à long terme pour alléger la dette » de la Grèce, actuellement à près de 180 % du PIB, et pour favoriser la croissance.
Sur le thème des retraites, cher au FMI, mais qui constitue une des « lignes rouges » du gouvernement de gauche radicale, celui-ci accepterait de limiter les départs à la retraite anticipés et d'engager une étude sur la pérennité du système des retraites grec actuel.
Athènes insiste sur le fait qu'il n'y aura pas dans cet accord de nouvelles coupes sur les salaires et les retraites.
Mais Athènes a teinté son annonce d'amertume devant « le problème des différentes positions défendues par les créanciers. Si le FMI avait donné son aval, l'accord aurait déjà été conclu », assure cette source.
« Cette divergence de positions, a-t-elle assuré, s'observe alors que les Européens (Commission européenne et BCE) demandent un accord rapide d'ici à fin mai, alors que le FMI, par l'intermédiaire de ses représentants, est favorable à un accord global, et non à une solution provisoire obtenue rapidement. »
Un peu plus tard, M. Tsipras lui-même a repris cet argument. « Nous avons affaire à trois institutions différentes, ayant souvent des idées opposées. Et à d'autres pays qui ont des approches et des motivations politiques différentes. »
Ainsi, a-t-il prévenu, « il pourrait y avoir dans la période finale des pressions, d'autres pourront aussi vouloir créer une image fausse de danger ».
Athènes a souligné que les salaires et pensions de mai seraient payés, alors que chaque mois, depuis avril, monte un immense suspense sur la capacité du pays à payer à la fois ces derniers et ce qu'il doit mensuellement au FMI.
Des responsables grecs, en général de l'aile gauche de Syriza, ont assuré la semaine dernière que le FMI ne serait pas payé en juin. Les membres du gouvernement engagés concrètement dans les négociations se sont toujours gardés d'être aussi affirmatifs.
La Grèce doit verser près de 1,6 milliard d'euros au FMI le mois prochain, en quatre étapes, les 5, 12, 16 et 19.

(Source : AFP)

Athènes a annoncé unilatéralement mercredi que les équipes techniques de négociation sur la Grèce avaient commencé à rédiger un accord, tout en se plaignant des divergences persistantes entre ses créanciers, qui retarderaient la conclusion de cet accord.Du côté de l'UE, on ne confirmait pas le début de rédaction du document, d'autant que doit encore se tenir jeudi un...

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