Cette nouvelle calamité qui s’appelle terrorisme

Il est un fait indéniable qu'un nouveau malheur, une nouvelle calamité se sont abattus sur l'humanité. Ils s'appellent terrorisme. On pourrait même l'ajouter à la liste des dix plaies d'Égypte, dont nous entretient l'Ancien testament, sauf qu'il ne concerne pas cette fois l'Égypte seulement, mais le monde entier, plus particulièrement notre région du Proche-Orient, Syrie en tête, sur laquelle se sont acharnées des forces surgies des ténèbres, aidées par certaines pseudo-démocraties occidentales (concept très variable, selon les intérêts géopolitiques en jeu), avec leur fameux double jeu et double langage, dont l'un contredit l'autre dans les actes, sinon dans les discours aussi. Ainsi, la Syrie doit faire face à une guerre universelle, qui se répercute sur toute la région (y compris le Liban, bien entendu, dont l'existence même est en jeu, à cause du nombre épouvantable de réfugiés syriens installés sur son territoire, sans parler de nos vaillants soldats qui croupissent toujours en tant qu'otages), menée contre elle indirectement par un concert de 82 nations au moins, impliquées directement (par le truchement de leurs services de renseignements) et/ou par lesdits groupes terroristes interposés, et c'est un vrai miracle que ce pays ait pu résister (mais à quel prix ?), 50 mois durant, à cette tragique campagne cruelle, monstrueuse et inhumaine et qu'il continue à le faire, grâce en partie à l'aide de ses alliés, quoique le gros du travail repose sur les épaules des troupes règulières, appuyées par les nouvelles milices populaires locales.
Il semble que, finalement, les comploteurs aient commencé à réaliser l'ampleur de leur forfait et de leur sinistre besogne, non pas par un sursaut de conscience, mais pour la simple raison que le terrorisme qu'ils ont créé, soutenu, financé (par le truchement de certains pseudopays arabes frères, toujours prompts à poignarder dans le dos, c'est en fait une tradition), armé et entraîné a commencé à se développer, comme une tumeur cancéreuse maligne, au-delà des plans préétablis, en frappant aux portes de l'Occident, sans oublier la péninsule Arabique et l'Afrique. Pour le combattre, il est question de toute une panoplie de plans (coopération serrée et échange d'informations entre services de renseignements, fourniture d'armes et de matériel militaire de qualité plus ou moins supérieure aux forces armées légales impliquées – non sans beaucoup d'hésitations, comme c'est le cas avec le Liban – , contrôles de passeports serrés, etc.). Tout cela est bien entendu nécessaire, mais demeure nettement insuffisant, car, en se limitant à ce qui précède, on serait en train de combattre uniquement les conséquences de la création de ces groupes terroristes, en en occultant la raison première, qui est celle de leur recrutement et de leur formation, du lavage de cerveau qu'ils subissent, entre autres, dans ces fameuses madrassas wahhabites, où ils sont pris en charge par de prétendus cheikhs religieux (qui ne sont pas plus que de véritables charlatans, sans foi ni loi, qui ont vendu leur âme, tout d'abord au diable, et puis aux services de renseignements de certaines puissances connues pour leur présence permanente sous nos horizons), lesquels cheikhs leur enseignent et leur inculquent de soi-disant versets du Coran, défigurés ou manipulés selon les intérêts sordides de leurs commanditaires.
Ensuite, j'ai constaté que beaucoup de gens, dont des médias, ont pris l'habitude d'appeler ces terroristes : Daech. Ce groupe existe bien entendu, mais il n'est pas le seul, quoique un des plus importants. Pourquoi tient-on à lui accorder le privilège de représenter exclusivement les bandes terroristes, qui se comptent par centaines, des spécialistes prétendant même qu'ils seraient environ 2 500 bandes, l'une pire que l'autre, car, en fin de compte, leurs troupes sont constituées par des individus qui ne sont que les déchets que le monde civilisé a rejetés, comprenant de minables crétins, refoulés, et des assassins sanguinaires, d'un cynisme et d'une cruauté inimaginables, très contents d'avoir enfin trouvé l'occasion de se défouler, en donnant libre cours à leurs instincts barbares, qu'ils exercent sur d'innocentes populations civiles et parfois sur des militaires capturés en train d'accomplir leur devoir, et ce, tout en étant sûrs de demeurer impunis, et convaincus qu'aussitôt qu'ils seraient morts au jihad, ils se retrouveront immétiatement au paradis en train de dîner à la table du Prophète, et où les attendront 70 houris pour chaque martyr, afin de les aider à se décharger de leur énergie sexuelle envahissante et débordante. Un moyen de dissuasion avec résultat garanti seraient les supplices qu'on affligeait au Moyen Âge à ce genre de créatures, chose évidemment impensable de nos jours, sauf si on veut ressembler à ces monstres. Pourtant, ces derniers n'hésitent pas à les appliquer.
Il s'agit d'une race de créatures comme l'humanité n'en a jamais connue (même la secte des Hachachin-Assassins du Moyen Âge, ainsi que les hordes mongoles étaient des anges par rapport à ces monstres modernes), qui ont tellement défiguré et enlaidi l'islam jusqu'à ce qu'il devienne méconnaissable, mais conforme aux souhaits de nos ennemis, Israël en tête, dont l'implication directe dans les combats en cours a été très souvent dénoncée et confirmée, vérité que même Israël, non seulement ne nie plus, mais dont il est fier, puisque nous avons souvent vu à la télé Benjamin Netanyahu visiter les blessés d' al-Nosra, dont environ 1 600 ont été déjà soignés dans les hôpitaux israéliens du Golan occupé, en leur prodiguant des mots d'encouragement. Il aurait même reçu les félicitations de cette bande à l'occasion de sa récente réélection. Ce sont donc des alliés et qu'on cesse de mentir aux gens en prétendant que ce sont des révolutionnaires, alors que ce ne sont que de vulgaires crétins-bandits-assassins-violeurs-mercenaires, en train d'exécuter un complot sionisto-impérialiste (par les moyens les plus abjects), impliquant des régimes arabes moyen-âgeux, pourris et tyraniques, ainsi que l'Otan, Turquie (surtout) comprise, bien entendu.
Entre-temps et en ce qui concerne le pauvre Liban, comme si les 400 000 Palestiniens vivant sur son territoire ne suffisaient pas, il a fallu l'accabler de pas moins que 1,2 million de réfugiés syriens, auxquels nous devrions ajouter un minimum de 600 000 éléments de main-d'œuvre importée (y compris les Syriens en situation régulière, en sus des Égyptiens, Éthiopiens(nes), autres Africains(nes), Sri Lankais, Philippins(nes), etc.), faisant ainsi un total d'au moins 2,2 millions d'étrangers ou de non-Libanais. En y ajoutant les quelque 3,5 millions de Libanais résidents, on obtient un total de 5,7 millions d'habitants, dont environ 40 % sont des étrangers. C'est un pourcentage astronomique, qui dépasse l'entendement et le bon sens. Le pays est en train d'étouffer et la situation y devient extrêmement préoccupante, surtout s'il existe un plan diabolique consistant à implanter les Palestino-Syriens. En tout cas, avec une croissance démographique galopante, ils seront, avant la fin de cette décennie, majoritaires. C'en serait fait alors de notre pays, qu'il ne nous resterait plus qu'à céder aux autres et à foutre le camp.
Pourtant, il existe bel et bien une solution. Il suffit d'écouter notre ministre des Affaires étrangères.