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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

Le renouveau en trompe-l’œil de la maison des Windsor

« La beauté endormie », comme l’a baptisée le tabloïd « The Sun », inaugure une nouvelle règle de succession qui met fin à la primogéniture masculine. John Stillwell/Pool/AFP

La naissance samedi matin d'une fille, second enfant de William et Kate, duc et duchesse de Cambridge, est célébrée comme une nouvelle illustration éclatante du renouveau de la dynastie des Windsor, mais l'heureux événement planétaire est quelque peu un trompe-l'œil : la monarchie britannique au zénith de sa popularité est aussi, et surtout, une gérontocratie.
Quatre générations cohabitent désormais au sein de la famille régnante. Au sommet, trône Elizabeth II (89 ans), qui n'entend pas abdiquer au profit de son fils aîné, Charles, prince de Galles. Ce dernier se prépare activement à son futur métier de roi, à 66 ans. Au deuxième rang dans la ligne de succession, William jouit d'une forte cote de popularité. En troisième position suit George, le premier enfant de William. La nouvelle princesse s'intercale en quatrième position. La petite princesse est ainsi entrée de plain-pied dans l'histoire millénaire de la dynastie. Elle est la première à bénéficier d'une modernisation qui permet désormais « de ranger les héritiers par ordre de naissance », sans priorité donnée aux garçons.
La jeune garde est bien là, mais l'avenir prévisible de la monarchie est à la gérontocratie, tempèrent les experts. Si la reine vit aussi longtemps que sa mère décédée à 101 ans, alors le prince Charles aura environ 80 ans quand il accédera au trône. Si le prince de Galles, à son tour, vit jusqu'à un âge avancé, alors William sera passablement vieux le jour où il sera appelé à régner. «Nous risquons de nous retrouver coincés avec des monarques du troisième âge pour un bon bout de temps », affirment-ils.
Avec William et Harry, et les deux enfants du premier, la monarchie prend donc une apparence rajeunie trompeuse. Pendant ce temps, les républicains plafonnent à 20 %.

(Source : AFP)

La naissance samedi matin d'une fille, second enfant de William et Kate, duc et duchesse de Cambridge, est célébrée comme une nouvelle illustration éclatante du renouveau de la dynastie des Windsor, mais l'heureux événement planétaire est quelque peu un trompe-l'œil : la monarchie britannique au zénith de sa popularité est aussi, et surtout, une gérontocratie.Quatre générations...
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