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Sport - Pensée foot

En noir et blanc...

Un nom. Un stade. Une histoire. Un fanion. Un maillot... mais avant tout des couleurs. Rouge pour Manchester United, pour Liverpool et pour le Bayern Munich. Bleu clair pour Manchester City. Rouge et blanc pour l'Ajax. Rouge et noir pour le Milan AC. Vert pour Saint-Étienne. Jaune pour Dortmund. Rouge et bleu pour le Barça. Blanc pour le Real Madrid. Et enfin... noir et blanc pour la Juventus Turin. Juste noir et blanc pour la « Vieille Dame », comme si toutes les couleurs intermédiaires n'avaient pas leur place ici. Le maillot de la Juve n'a d'autres symboliques que celles de l'équilibre absolu entre deux forces aussi contradictoires que complémentaires : le yin et le yang.


Double, voire binaire, est l'identité de la Juventus. Un club qui fait incontestablement partie de l'aristocratie (footballistique) européenne, qui a régné plus qu'aucun autre sur la série A mais qui demeure, et de loin, le plus détesté en Italie. Son aisance à remporter des victoires, surtout ces dernières années, a de quoi énerver plus d'un. Ses pratiques, parfois frauduleuses, comme pendant le scandale du Calciopoli, nourrissent l'idée, dans la tête des supporteurs les plus influençables, d'un vaste complot national qui viserait à favoriser la « Vieille Dame », notamment grâce à la renommée de la famille dirigeante, les Agnelli. Son football, science de tactique et de maîtrise, ne provoque pas nécessairement l'admiration des foules, mais assure, dans l'esprit des supporteurs, l'idée d'une suprématie sans partage de leur club favori. Plus la Juve est détestée, plus ses supporteurs l'adulent. Plus la Juve est détestée, plus elle se sent au-dessus des autres clubs. Plus la Juve est détestée, plus elle est forte. Tout simplement...


En noir et blanc ont joué Paolo Rossi, Michel Platini et Roberto Baggio. En noir et blanc ont joué Zinedine Zidane, Pavel Nedved, Fabio Cannavaro et Alessandro Del Piero. En noir et blanc jouent désormais le Maestro (Andrea Pirlo), Super Gigi (Gianluigi Buffon), l'Apache (Carlos Tevez) et l'un des joueurs les plus talentueux de sa génération, Paul Pogba. Tant de talents qui devraient suffire à démontrer la spécificité de la « Vieille Dame ».


Voilà trois ans de suite que la Juve remporte le Scudetto. Cette année, malgré le départ de son charismatique entraîneur Antonio Conte et son remplacement par le moins attrayant Massimiliano Allegri, le club de Turin devrait faire, au moins, tout aussi bien. En remportant une nouvelle fois le Scudetto dans quelques semaines, mais aussi, peut-être, la Coupe d'Italie et, pour les plus rêveurs, la Ligue des champions. En s'imposant (3-0) sur la pelouse du Borussia Dortmund, la « Vieille Dame » a montré qu'elle était bien de retour dans le cercle très fermé des plus grands clubs d'Europe. Seulement trois matches séparent aujourd'hui la Juventus d'une finale à Berlin. Trois matches en guise d'épreuve ultime. La marche est-elle encore trop haute pour la Juve ? Est-elle au niveau du Bayern, du Barça ou du Real ? Les prochaines semaines devraient apporter quelques réponses à ces questions.


Mais quoi qu'il arrive, l'héritage de la Juve demeurera intact. Quoi qu'il arrive, tous les fans de football du monde reconnaîtront immédiatement les couleurs de la « Vieille Dame », lorsque des joueurs habillés à l'image d'un damier entreront sur le terrain... C'est aussi à cela que l'on reconnaît un grand club !

 

Pour mémoire

« Arjen, passe-moi le ballon »

Good... bye England !

Un nom. Un stade. Une histoire. Un fanion. Un maillot... mais avant tout des couleurs. Rouge pour Manchester United, pour Liverpool et pour le Bayern Munich. Bleu clair pour Manchester City. Rouge et blanc pour l'Ajax. Rouge et noir pour le Milan AC. Vert pour Saint-Étienne. Jaune pour Dortmund. Rouge et bleu pour le Barça. Blanc pour le Real Madrid. Et enfin... noir et blanc pour la...

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