Les réactions aux critiques exprimées par la chaîne al-Jadeed, dans son bulletin d'information de samedi soir, contre le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ne sont pas fait attendre.
Hier, le fils du chef du parti chiite, Jawad Nasrallah, a attaqué d'une manière virulente, sur son compte Twitter, le PDG de la chaîne, Tahsin Khayat, et la rédactrice en chef du bulletin d'information, Mariam al-Bassam, traitant la chaîne de « boutique ».
Dans l'introduction du bulletin télévisé, samedi soir, al-Jadeed avait estimé que le secrétaire général du Hezbollah s'était « emporté » et que son discours « n'avait d'autres motivations que celles de défendre les intérêts de l'Iran ».
Dans ses tweets, Jawad Nasrallah a affirmé « respecter la chaîne al-Moustaqbal parce qu'elle est claire dans son conflit avec nous », soulignant qu'il s'oppose « à la chaîne des mensonges, de la fourberie et des informations payées », dans une allusion à al-Jadeed.
S'attaquant à Tahsin Khayat, il l'a accusé de mener un combat contre le Hezbollah « en fonction du paiement qatari ou du don saoudien ». Il a en outre appelé Mariam al-Bassam à présenter sa démission si ce qui est en train d'être dit est « contraire à ses convictions », ou encore à « écrire en fonction de la valeur des deux salaires qu'elle encaisse, mais pourvu qu'elle arrête ses mensonges ».
Jawad Nasrallah a enfin affirmé que « la boutique al-Jadeed nous a toujours vendus pour une poignée de dollars ». Il a estimé que la chaîne « est libre de raconter ce qu'elle veut et de choisir une ligne de conduite politique que nous puissions comprendre, en dehors de celle de l'argent ».
Liban
Le fils de Hassan Nasrallah s’attaque à al-Jadeed qu’il traite de « boutique »
OLJ / le 30 mars 2015 à 00h00
commentaires (4)
Un des avantages des soubresauts que vit ce Balad est qu’ils enrichissent le langage. N’ayant finalement pas grand-chose à dire d’original, les experts-exégètes fakihistes cherchent à le dire de façon inédite. Comme pour "les produits toxiques" ; en argot boursier ! L’expression paraît idéalement convenir à Nabäâh fils, c'est à dire. Peut-être, que someday, faudrait-il s’en servir à son endroit en tant que "produit".... en bourse bon marché et au rabais. Quant à son paternel l'hassine 1er, il n’en est certes pas à son 1er coup d’essai, mais son évocation d’1 action journalistique négative de cet Al-Jadîîîd, est certes de nature à ragaillardir bien de ces esprits fakîhàRienistes si pusillanimes. Davantage en tout cas que les nombreuses malencontreuses turbulences récessives, jaillies du gosier des porte-coton Al-Akhbâr et aSSafîr à qui on avait interdit l’usage dans ce cas bien précis du mot mouise ; yâ hassirtîhhh! On a appris également que lorsque cela va trop mal dans ces sombres officines walïyoulfakihistes, on se tire! une ligne?.... de crédit en deniers "USD Grand Satanique" comme ailleurs on se "tire… un rail ou une ligne" ! Ça revigore et ça aide. Et que, malgré tout, on ne doit donc nullement sous-estimer la fâcheuse main sournoise du Per(s)cé d’à côté qui, comme celle de ses deux "journaleux" affidés, a 1 funeste propension à se glisser partout, specialy dans le turban, le képi et la soutane de tous ses innombrables zouaves Malsains fakîhàrieNiques d'ici !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
15 h 30, le 30 mars 2015