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Liban

Le représentant des victimes interroge le témoin

Les raisons de la mise en place du TSL et le climat ambiant au lendemain de l'attentat du 14 février ont été au centre de l'intérêt du représentant des victimes de l'attentat du Saint-Georges, Peter Haynes, lors de l'audience tenue hier au tribunal.
Fouad Siniora, qui se dit conscient que le tribunal ne ressuscitera pas Rafic Hariri et ceux qui ont péri avec lui, se met à égréner la série noire d'assassinats politiques qui ont ponctué l'histoire contemporaine du Liban « durant près d'un quart de siècle. Des présidents, des ministres, des députés, des journalistes, des intellectuels et des hommes de religion ont été tués. Autant de crimes qui n'ont jamais été élucidés », dit-il.
La détermination à créer un tribunal international est née le soir même de l'assassinat, à Koraytem, atteste le témoin, justifiant la mise en place du TSL par la nécessité de « protéger les Libanais, le régime démocratique et la coexistence ».
Le fait que la scène du crime ait été manipulée a renforcé la conviction de ceux qui étaient en faveur de la création de cette institution, poursuit le témoin. M. Siniora évoque l'opposition à ce tribunal exprimée au sein même du gouvernement qu'il présidait et dont avaient démissionné les ministres chiites. Il relate également l'épisode du refus de l'ancien président, Émile Lahoud, de faire acte de présence en Conseil des ministres pour avaliser le projet relatif au TSL.

Les raisons de la mise en place du TSL et le climat ambiant au lendemain de l'attentat du 14 février ont été au centre de l'intérêt du représentant des victimes de l'attentat du Saint-Georges, Peter Haynes, lors de l'audience tenue hier au tribunal.Fouad Siniora, qui se dit conscient que le tribunal ne ressuscitera pas Rafic Hariri et ceux qui ont péri avec lui, se met à...

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