La décision du Conseil d'État qui avait refusé, jeudi, la demande de suspension des travaux d'aménagement d'une cimenterie à Zahlé a provoqué hier un tollé.
Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a critiqué la décision, appelant tous les Libanais, sur son compte Twitter, à « garder malgré tout leur confiance dans l'État même si les agissements de certains de ses services sapent totalement la confiance que les Libanais placent dans leur État. C'est le cas aujourd'hui des habitants de Zahlé ».
Dans la capitale de la Békaa, unie contre l'aménagement d'une usine de ciment sur ses terrains, l'évêque grec-catholique de Zahlé et du Ferzol, Mgr Issam Youhana Darwich, a entamé des pourparlers avec les propriétaires de l'usine, qui appartiennent à la famille Fattouch, dans l'espoir de trouver une solution et de pouvoir les convaincre de construire l'usine hors du caza de Zahlé.
De son côté, le député Tony Abou Khater a souligné que « les habitants de Zahlé sont dégoûtés de la situation, mais nous espérons encore pouvoir trouver une solution, le Conseil d'État ayant donné l'autorisation de l'aménagement de l'usine et non celle de son exploitation ».
Le député Élie Marouni a, pour sa part, indiqué qu'il « n'a pas été surpris de la décision prise par le Conseil d'État.
La justice au Liban nous déçoit toujours, malheureusement ».
Quant au député Chant Janjanian, il a noté que « les habitants de Zahlé ont, dès le début, planifié une action pacifique pour protester contre le projet ».
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