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Moyen Orient et Monde

Bagdad réclame un appui aérien, mais de qui ?

Le gouvernement irakien a officialisé hier la suspension de son offensive contre les combattants de l'État islamique (EI) à Tikrit, capitale de la province de Salaheddine, et réclamé un soutien aérien dans ce secteur du front. « Nous avons décidé de stopper les opérations militaires dans la province de Salaheddine afin de réduire les pertes dans les rangs de nos forces héroïques (...) et de préserver les infrastructures qui n'ont pas été détruites », a déclaré le ministre irakien de l'Intérieur, Mohammad al-Ghaban, dans une conférence de presse à Samarra, à 95 kilomètres au nord de Bagdad. « Nous contrôlons la situation et nous choisirons le moment opportun pour attaquer l'ennemi et libérer le secteur », a-t-il ajouté. Le vice-ministre de la Défense, Ibrahim al-Ilami, a demandé un appui aérien pour venir à bout des jihadistes. « Il nous faut un soutien aérien de toute force susceptible de travailler avec nous contre l'État islamique », a-t-il expliqué. Il n'a pas voulu préciser si cet appel s'adressait à la coalition internationale mise en place par les États-Unis. Mais à Bagdad, interrogé sur ces demandes d'appui aérien, l'envoyé spécial du président Barack Obama, le général John Allen, s'est refusé à tout commentaire. Sur un autre plan, un haut gradé kurde a affirmé hier avoir la preuve que les jihadistes de l'EI ont utilisé une arme chimique, en l'occurrence du gaz chloré, contre les peshmergas (combattants kurdes) à trois reprises dans le nord de l'Irak.

Le gouvernement irakien a officialisé hier la suspension de son offensive contre les combattants de l'État islamique (EI) à Tikrit, capitale de la province de Salaheddine, et réclamé un soutien aérien dans ce secteur du front. « Nous avons décidé de stopper les opérations militaires dans la province de Salaheddine afin de réduire les pertes dans les rangs de nos forces...

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