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Économie

La chute du Brésil

Des « BRIC » il reste à peine les « IC », l'Inde et la Chine. La Russie a disparu des radars des investisseurs internationaux et le Brésil est en chute libre. Il y a encore quelques mois, le Brésil était le chouchou des marchés, la zone euro le paria. Aujourd'hui, les courbes se sont inversées. Avec toujours autant d'exagération.
Prévisions de la Banque centrale sur l'économie. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ne sont pas joyeuses. Le carnaval est bien terminé et le B des BRIC a explosé. Fini l'enthousiasme des investisseurs pour cet eldorado. Le Brésil va mal. Il devrait connaître une contraction de sa croissance de 1 % cette année avec une inflation de 8 %. Le pire des scénarios. On est loin des 4 % de croissance moyenne entre 2002 et 2008. La croissance sur les quatre dernières années était à peine supérieure à 1 %. Et maintenant c'est la récession.
Comment explique-t-on ce dérapage ? Par des raisons exogènes comme la chute des cours des matières premières et le ralentissement de l'économie chinoise et mondiale, mais surtout par une gestion économique désastreuse pendant le premier mandat de Dilma Rousseff avec des augmentations de salaires dévastatrices dans le secteur public, une gabegie en matière de dépenses publiques à laquelle sont venus s'ajouter de multiples scandales de corruption. En particulier, celui de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.
Une lueur d'espoir ? Une seule pour l'instant. Dilma Rousseff a nommé un nouveau ministre des Finances, Joaquim Levy, qui a la confiance des investisseurs internationaux. Il s'est lancé dans une politique sévère d'austérité et veut s'attaquer en priorité à l'inflation. Sa tâche n'est pas simple. Ce qui frappe le plus, avec l'exemple du Brésil, c'est la vitesse avec laquelle sur les marchés ou une zone économique un pays passe du statut de chouchou à celui de paria, ou comme avec la zone euro en ce moment du statut de paria à celui de chouchou. Pas toujours de façon très rationnelle...

Des « BRIC » il reste à peine les « IC », l'Inde et la Chine. La Russie a disparu des radars des investisseurs internationaux et le Brésil est en chute libre. Il y a encore quelques mois, le Brésil était le chouchou des marchés, la zone euro le paria. Aujourd'hui, les courbes se sont inversées. Avec toujours autant d'exagération.Prévisions de la Banque centrale sur l'économie. Le...

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