La circulaire intermédiaire n° 331 émise en août 2013 par la Banque centrale permet aux banques libanaises d'investir jusqu'à 3 % de leurs fonds propres dans des sociétés – start-up, incubateurs et accélérateurs, ou fonds d'investissements – œuvrant dans « l'économie de la connaissance ».
Concrètement, les banques pourront prendre jusqu'à 80 % du capital d'une société pendant sept ans maximum. En échange, elles obtiennent des facilités de crédits à taux zéro de la Banque centrale pendant leur participation. Ces crédits sont calculés de façon à garantir au moins 75 % de l'investissement, voire davantage en cas de dérogation spécifique. Au terme de leur engagement, les banques devront reverser à la BDL la moitié des profits éventuellement réalisés ; et affecter le solde à un autre investissement ou à une augmentation de leur capital.
Dans le cas d'un investissement direct dans une start-up, la circulaire prévoit une validation préalable de la BDL en fonction des critères quantitatifs énoncés ci-dessus et d'autres critères comme la localisation de son siège social au Liban. Lorsque les investissements sont réalisés à travers un fonds, la BDL vérifie les engagements des banques dans ce dernier et non chacune des opérations qu'il réalise ensuite.
Économie
Rappel : le mécanisme de financement prévu par la circulaire 331
OLJ / le 26 février 2015 à 00h00