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Liban

Aoun doit s’assurer une majorité confortable ou se retirer de la compétition, souligne un haut responsable français

Évoquant hier le problème de la vacance présidentielle libanaise, un haut responsable français a exprimé l'inquiétude de son pays face au blocage qui prive le pays du Cèdre d'un chef d'État depuis neuf mois.
Rappelant les autres difficultés auxquelles le Liban est confronté, notamment la lourde présence des réfugiés syriens, ce responsable, qui a requis l'anonymat, indique que d'autres puissances et instances internationales partagent l'inquiétude de la France, en particulier les États-Unis, le Vatican et l'Onu. Il invite par ailleurs les pays membres du groupe de soutien au Liban à participer aux efforts déployés pour débloquer la situation et aider les Libanais à élire un nouveau président le plus rapidement possible, la vacance au niveau du chef de l'État ayant entraîné de graves complications au niveau du gouvernement et du fonctionnement des institutions.
Cette personnalité, dont les vues rejoignent celles d'autres sources diplomatiques, explique que la France ne souhaite pas outrepasser son rôle de facilitateur, rappelant que Paris n'a pas de candidat préféré et n'oppose aucun veto à une candidature quelconque.
Elle rappelle que le chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun, est le personnage central de cette compétition et qu'il brigue la première magistrature de l'État en tant que leader chrétien disposant du bloc parlementaire le plus important.
La crise persiste, affirme le haut responsable français, en raison de l'intransigeance du général Aoun et du refus de ses adversaires de l'accepter comme président de la République. Aussi invite-t-il les députés à se manifester en tant qu'électeurs libres, qui peuvent aujourd'hui assumer leurs responsabilités sans les interférences extérieures habituelles – ou presque.
Ces derniers devraient, selon lui, se rendre au Parlement et procéder à des votes successifs, conformément aux usages constitutionnels, jusqu'à l'élection d'un président – à l'instar des conclaves en vigueur dans l'Église catholique. Mais il est de notoriété publique que le général Aoun n'entend pas céder, et, dès lors, les motifs pour lesquels son bloc parlementaire et ses alliés boycottent les séances depuis de longs mois sont compréhensibles.
Cette personnalité appelle en tout état de cause à se conformer à la Constitution, et plus exactement à l'article 49, qui exige une majorité de deux tiers pour le premier tour et une majorité absolue pour le deuxième. À défaut, poursuit-elle, il faudra soit s'entendre pour élire Aoun, soit convaincre le chef du CPL de se retirer et de soutenir le candidat capable de s'assurer le plus grand nombre de voix à travers un compromis.
Se basant sur ses observations, ce haut responsable reconnaît que les liens de certaines parties avec des puissances régionales compliquent la situation. Il affirme à cet égard, et à titre d'exemple, que, dans cet imbroglio présidentiel, ce n'est pas le général Aoun qui est l'otage de l'Iran, mais que, bien au contraire, c'est le général Aoun qui a confisqué le rôle de l'Iran...
Sur les attitudes respectives de l'Iran et de l'Arabie saoudite, ce responsable estime que les deux pays veulent la tenue de l'élection présidentielle dans les plus brefs délais pour sauver le Liban des dangers qui le guettent.
La France poursuivra ses efforts en tant que facilitateur en étendant sa coopération à d'autres puissances régionales et mondiales.
Priée d'expliquer pourquoi Paris n'intervient pas directement dans la crise libanaise en réunissant sur le sol français les divers protagonistes, dans l'esprit des réunions de Taëf et de Doha, cette personnalité estime qu'une telle proposition ne cadre pas avec les principes français de non-ingérence dans les affaires des pays tiers, même s'il s'agit de pays amis.
Sur les dangers qui menaceraient le Liban à sa frontière sud, le responsable français estime qu'à son avis, le plus grand danger vient des autres zones frontalières, puisque le Liban-Sud bénéficie d'un soutien international et d'une présence consistante de l'armée libanaise.
À cet égard, le responsable confirme les informations selon lesquelles l'Arabie saoudite a signé le contrat d'aide de trois milliards à l'armée libanaise et a versé les 5 pour cent requis par la partie française pour commencer à préparer des livraisons de matériel et à produire les grosses pièces prévues par le contrat tripartite Arabie-France-Liban.

Évoquant hier le problème de la vacance présidentielle libanaise, un haut responsable français a exprimé l'inquiétude de son pays face au blocage qui prive le pays du Cèdre d'un chef d'État depuis neuf mois.Rappelant les autres difficultés auxquelles le Liban est confronté, notamment la lourde présence des réfugiés syriens, ce responsable, qui a requis l'anonymat, indique...

commentaires (4)

L'AUTRUCHE... AVEC LA TÊTE DANS LE SABLE... VOIT DES MULTITUDES D'AUTRICHES LA SUIVRE...

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 57, le 25 février 2015

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Commentaires (4)

  • L'AUTRUCHE... AVEC LA TÊTE DANS LE SABLE... VOIT DES MULTITUDES D'AUTRICHES LA SUIVRE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 57, le 25 février 2015

  • Mais la france hilarante est out , meme plus du Liban mais de toute la region !!!! qui peut encore ecouter ce que dit la france hilarante ?? et je ne parle meme pas du haut responsable francais hilarant dont on ne connait meme pas le nom !!!!

    FRIK-A-FRAK

    15 h 35, le 25 février 2015

  • LE GÉNÉRALISSIME FERAIT UN BON CANDIDAT POUR UNE ACCALMIE DE SIX ANS... SI SES SEÏDES LUI FACILITERAIENT LA TÂCHE... MAIS IL DEVRAIT AVANT RÉAJUSTER SA BOUSSOLE ET CHANGER SON VOCABULAIRE... CHOSES QU'IL S'OBSTINE À REFUSER... ET IL S'ÉTONNE POURQUOI LES AUTRES NE LE VEULENT PAS !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 40, le 25 février 2015

  • L'affaiblissement politique des bossfàRiens (h)amèèèrs se résumera par leur pathétique aveu : que la faction fakkîhdiotiste est bien le chef réel de leur bête et banale Câïmacâmïyâh changementale à deux balles, que le Putsch est leur réalisation, que l'appui passif emphatiquement proclamé par leur Courant d’air réformé au peuple Syrien Sain ne signifie en réalité que leur passivité face à la Contre-révolution aSSadique. Ces "orangeries" aigries quitteront incessamment le devant de la scène politique après avoir brisé leur pouvoir de leurs propres mains malignes, étant tant haïes par les Sains Cédraies, écartées avec dédain par les fakîhàRiens dont elles n’étaient que l'instrument, contraintes dans leur triste existence de désavouer même leur "propre" existence de strictes (h)amèèères, dépouillées de leur illusoire petite histoire sans aucune réalisation dans leur passé ni aucun espoir d’un quelconque avenir même si encore amer ! Simples "orangeraies", elles ne sauront se galvaniser qu'en se rappelant leurs moult méfaits passés et dépassés du siècle passé, espérant puérilement les revivre à nouveau ; les pâmées ! Elles ne pourront s'affirmer, les puînées, qu’en "re-maudissant" ces Sains Cédraies laissant, même en respirant, le plus gros déficit moral et politique ! Simplez-aigriez-ébaubies à la joie maligne, toutes heureuses de mettre encore sur le dos de leurs héritiers Sains Cédraies leur lourde dette compromettante de (h)amèèères.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    12 h 48, le 25 février 2015

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