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Moyen Orient et Monde - Sommet

Obama sonne les clairons de la guerre contre le terrorisme islamiste

Le président américain n'a jamais voulu privilégier l'option de la guerre, mais la violence tous azimuts des fondamentalistes l'a poussé à changer d'avis...

Le président américain Barack Obama, le 17 septembre 2014. AFP/Joe Raedle

En ce moment, le président américain Barack Obama combat la violence islamiste et le jihadisme simultanément et sur plusieurs fronts. Il accueillera demain à la Maison-Blanche un « Sommet mondial pour lutter contre l'extrémisme violent à travers le monde ». Ce sommet réunira les grands leaders de la planète pour les engager dans une lutte contre un mal rampant et si létal que seule une mobilisation généralisée pourrait commencer à l'éroder. Il faut dire que l'ennemi est tellement tenace que s'il y a une chance de le vaincre, c'est en le cernant de toutes parts.

Un communiqué de la Maison-Blanche a annoncé les grandes lignes de cet événement.
« Cette rencontre a pour but de montrer de quelle manière empêcher les attaques que mènent ceux que l'extrémisme attire, que ce soit aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, et qui commettent des actes de violence meurtrière. L'effort est impératif après les attaques d'Ottawa, de Sydney et de Paris. » Ce texte a été naturellement diffusé avant les incidents de Copenhague.

Ce qu'il faut savoir, c'est que les États-Unis prêtent une attention particulière aux travaux qui ont été effectués efficacement au niveau des communautés, secondées bien sûr par des initiatives étatiques. Dans ce contexte, le point d'orgue de la matinée du 18 sera du « concret », et les participants plancheront sur les tactiques employées par trois villes américaines : Boston (après l'attentat lors du marathon), Los Angeles (le grave incident à l'aéroport) et Minneapolis-St Paul (surveillance de recrutement de jihadistes), qui toutes trois ont refusé d'être à nouveau des victimes de la violence. Les plus hauts responsables de ces villes vont expliquer tout cela en exposant leurs plans d'action, qui ont notamment fait œuvrer ensemble divers services sociaux, entre professionnels de la santé mentale, leaders religieux et responsables de l'ordre. Des représentants venus d'autres pays évoqueront les efforts dans ce sens pour faire assumer leur rôle aux communautés, au secteur privé et aux groupes religieux. Cela se fera par le biais de présentations, de débats et de discussions par petits groupes, à la Maison-Blanche même.

Au Koweït

Parallèlement à la Maison-Blanche, le département d'État, en collaboration avec les départements de la Justice et de la Sécurité intérieure, accueillera les ministres d'une vingtaine de pays, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon accompagné de hauts responsables onusiens, ainsi que d'autres organismes multilatéraux, et des représentants du secteur privé et de la société civile. Il leur sera demandé de développer un plan d'action pour lutter contre les violences commises par les groupes extrémistes. C'est le secrétaire d'État John Kerry qui inaugurera cette session qui s'achèvera par une intervention de Susan Rice, la conseillère pour la Sécurité nationale.

Mais le président Obama avait déjà lancé sa tactique guerrière bien avant l'ouverture du sommet prévu demain mardi. Il y a quelques jours, il avait signé un executive order dans le domaine de la cybersécurité afin de faire collaborer le secteur privé et les agences gouvernementales pour détecter des menaces en gestation. Auparavant, il avait demandé au Congrès l'autorisation d'effectuer des interventions armées contre l'EI.

« Le but de ces rencontres est de clarifier les choses avec les personnes concernées, qui doivent comprendre que la guerre contre le terrorisme n'est pas une guerre américaine, mais globale, et qu'elle prendra du temps pour atteindre son but. Les USA ne vont pas demander aux pays de donner plus que ce qu'ils peuvent, mais de donner le maximum. Car le danger est réel et existentiel pour certains », explique sous le couvert de l'anonymat un spécialiste du Proche-Orient. « L'engagement de ces pays doit reposer sur une stratégie de longue durée, appuyée sur la légalité et la légitimité, pour notamment dessécher les fonds dans lesquels puisent les terroristes. »

Ce qui est donc sûr, c'est que l'action de Barack Obama a déjà débuté, bien avant le vote du Congrès sur la loi de l'élargissement de « la guerre mondiale » contre l'EI. Hier, il a ordonné le départ pour le Koweït de plus de 4 000 soldats, ce qui constituera la plus importante force terrestre US dans la région.


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commentaires (4)

De plus en plus MOU, ce HUSSEÏN (mou)Barack Obama !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 39, le 17 février 2015

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Commentaires (4)

  • De plus en plus MOU, ce HUSSEÏN (mou)Barack Obama !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 39, le 17 février 2015

  • LA MOUCHE DU COCHE AVAIT SONNÉ AUSSI SES CLAIRONS... ESPÉRONS QUE LE MASTODONTE NE LES SONNE PAS POUR RIEN !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 01, le 16 février 2015

  • Qu'on croit en "Lui" ou non, on n'en a jamais fini avec "Lui" ! Dans la querelle : est-ce dieu qui a créé l'homme ou est-ce lui qui a créé dieu ?, on ne s'en sort que par des pirouettes. L’1 d’elles, admirative, estime que "dieu" est vraiment "fort, puisque pour régner il n'avait même pas besoin d'exister." ! Une autre, + sévère : "Vaut mieux pour dieu qu'on ne croit pas en lui, sans doute après qu’il ait jeté un regard circulaire autour de lui." ! Sans oublier celle de ceux qui connaissent bien "dieu", mahééék, puisqu'ils ont eu la chance de le rencontrer, et qui n'hésitent pas à dire : "Ce n'est tout de même pas de notre faute si dieu existe." ! Soyons + ou - aussi courageux et disons ceci qui ne fâchera personne : "dieu écrit droit avec des lignes courbes." ! C'est bien là sa manièèère. Mais trêve de spéciosité car "Certains (im)puissantés" seront insupportés, eux qui estiment qu'on ne peut de tout rigoler, surtout avec n'importe qui ou n’importe quoi : i.e. avec eux ! Ce phénomène mériterait, en ces temps d'anathèmes, un attentif intérêt. C'est peu dire que "ces croyances" ne furent pas, comme l'affirmait Karl, l'Opium du Peuple i.e. 1 sédatif, mais un stimulant genre Coke pour le Pire. Le paradoxe étant que ces "Reli-gions" réussirent à "Relier" certains entre eux pour in fine, les inciter aux affrontements les plus haineux avec d’autres aussi "Reli-gieusement Reliés" qu’eux ! Oh, miséréré !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 19, le 16 février 2015

  • LES CLAIRONS DE LA GUERRE NE DOIVENT PAS SE LIMITER AUX CHEVEAUX VOLANTS... C'EST SUR TERRE QU'HERCULE A TERRASSÉ L'HYDRE EN LUI COUPANT TOUTES SES TÊTES VIEILLES COMME NOUVELLES... EXEMPLE À SUIVRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 00, le 16 février 2015

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