La presse syrienne estime hier qu'avec l'exécution de son pilote par le groupe État islamique (EI), la Jordanie paie le prix pour avoir laissé passer à sa frontière avec la Syrie des hommes armés venus combattre le régime de Damas. « Le feu du groupe terroriste brûle la Jordanie après que Amman eut facilité, durant les quatre années du conflit en Syrie, l'entrée de milliers de salafistes à travers la frontière pour qu'ils combattent aux côtés des groupes armés contre l'armée syrienne », écrit le quotidien al-Watan, proche du pouvoir. Pour sa part, le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné « le crime terroriste ignoble » perpétré par l'EI et proposé aux autorités jordaniennes de coopérer pour lutter contre le terrorisme. Enfin, le chef de la coalition de l'opposition Khaled Khoja condamne « l'acte barbare » et appelle la communauté internationale à soutenir le peuple syrien et « mettre fin à ses souffrances causées par le régime de Bachar el-Assad et l'EI ».
Moyen Orient et Monde
Selon le régime syrien, Amman a été « puni » pour avoir soutenu des combattants contre Damas
OLJ / le 05 février 2015 à 00h00
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19 h 49, le 05 février 2015