Zuhair Murad. DR
Dior : une collection haute couture très sixties
Incontournable, le défilé Dior s'est déroulé lundi 26 janvier au cœur des jardins du musée Rodin (Paris 7e) devant un parterre de célébrités. Pour ce nouvel opus, Raf Simons a livré une collection rétro tout en délicatesse. Les mannequins déambulaient au beau milieu d'un échafaudage géant, présentant des pièces rétro tout droit sorties des sixties. Le créateur a joué avec les volumes, notamment au niveau des trench/imperméables transparents longs et amples superposés sur des minirobes brodées, mais également au niveau des robes.
La maison a en effet proposé une large panoplie de silhouettes de danseuses, évoluant dans des robes pourvues de jupons XXL. Le tout parsemé de fines rayures ultracolorées.
Très présents, les imprimés se veulent graphiques, que ce soit sur les combinaisons-pantalons (rayures ou motifs géométriques) ou les robes. Bien évidemment, la fleur, l'une des signatures de la maison Dior, était de la partie, en imprimé ou délicatement brodée.
Autre détail rétro: une multitude de petites robes d'inspiration 60's, portées – détail ultrachic – avec des cuissardes ou des bottines en latex, en version noir, vert, rouge et même orange.
Silhouette androgyne chez Saint Laurent
Le créateur Hedi Slimane a proposé dimanche 25 janvier un vestiaire résolument androgyne au défilé Saint
Laurent qui a clôturé la semaine de la mode masculine à Paris. Dans un Carreau du Temple tout tendu de noir, couleur dominante de la collection pour l'automne-hiver prochains, les silhouettes Saint Laurent sont plus longilignes que jamais, soulignées par des pantalons double peau ultraslim en cuir ou en toile, sous des vestes étroites et courtes, de rares blousons ou des manteaux de laine. La cape longue, sans manches, fait un timide come-back, alternative aux manteaux traditionnels, dans cette collection présentée devant Pierre Bergé,
l'ancien mannequin Betty Catroux et la rédactrice en chef de l'édition américaine de Vogue, Anna Wintour. Côté costumes, le modèle à rayures façon Borsalino, revient aussi sur des bottines à hauts talons.
Quelques modèles féminins s'invitent au bal, essentiellement des tuniques ou robes courtes pailletées noir ou argent, sous des parkas militaires vertes.
Zuhair Murad : de douces couleurs pour des tenues brillantes
Dans un décor épuré, le Palais de Tokyo a vu défiler jeudi 29 janvier la collection haute couture printemps-été 2015 du styliste libanais. Broderies délicates et détails scintillants ont illuminé l'édifice parisien.
Strass, sequins et perles ont clairement ébloui le parterre d'invités présents à ce défilé haute couture. Quasiment toutes les robes de cette collection sont incrustées de ces détails brillants, brodés sur des matières très légères comme le tulle et la soie, et parfois transparentes, pour un rendu chic et sexy. Le duo gagnant pour finir sur le red carpet des plus grandes cérémonies hollywoodiennes.
L'esprit sexy et sensuel se retrouve également au niveau des décolletés, vertigineux. La poitrine se révèle sans aucune vulgarité. Elle se suggère plus qu'elle ne s'exhibe. Détails très féminins, les épaules sont mises en valeur grâce à des volants en tulle, et la taille est très marquée, souvent soulignée d'une fine ceinture.
Très présentes tout au long de ces défilés, les fleurs sont également de la partie, brodées ou en tout petits motifs. Côté pièces, on retrouve quelques combinaisons-pantalons, des capes, des bodys, du péplum et bien évidemment une large panoplie de robes, droites et près du corps, ou au contraire très volumineuses façon princesse.
Hormis le blanc, l'ivoire, le blanc-gris et le transparent, la maison a choisi des teintes pastel avec du bleu ciel, du rose et du jaune très pâle.
Une nouvelle fois spectaculaire, la robe de mariée volumineuse arbore elle aussi un décolleté vertigineux et est entièrement brodée de strass. Elle est ornée d'une traîne XXL.
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