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L’Iesav au Metropolis, une projection grand public

Une projection de films de fin d'études, destinée au grand public, s'est déroulée le vendredi 23 janvier au cinéma Metropolis Empire Sofil à Achrafieh. Une occasion pour les cinéphiles de découvrir des réalisateurs en herbe diplômés de l'Iesav.

Cybèle Haddad, Sélim Mourad et Maya Khoury.

Organisée par la direction de l'Institut d'études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques de l'Université Saint-Joseph, cette soirée intitulée «L'Iesav au Metropolis» a permis à de jeunes diplômés de master en cinéma de projeter dans une salle obscure leurs travaux de fin d'études. Au programme, trois films moyens et courts: Echo de Cybèle Haddad, Dormance de Maya Khoury et X La conception de Sélim Mourad.
Alors que Cybèle Haddad met en scène deux personnalités libanaises, la danseuse Georgette Gébara et le catcheur Jean Saadeh, qui se livrent en retraçant leurs parcours respectifs, Maya Khoury transpose d'une façon émouvante sur grand écran la solitude d'une femme au foyer, enfermée dans son logis, qui devra faire face à son passé et prendre en main son destin. Sélim Mourad choisit, quant à lui, de traiter de façon originale des thématiques variées telles que l'écriture, la création cinématographique, la mort et la question de l'identité.
Pendant près de deux heures, les spectateurs ont pu visionner des œuvres assez différentes les unes des autres mais qui ont en commun le fait d'avoir permis à leurs réalisateurs d'exprimer des choses personnelles. «Les films projetés sont l'aboutissement d'un cursus qui a donné le moyen à ces trois étudiants, qui ont bénéficié d'un parcours personnalisé et du suivi d'enseignants et de professionnels du monde du cinéma, d'expérimenter des créations artistiques diversifiées», note M. Élie Yazbek, directeur de l'Iesav. Pour les jeunes cinéastes, ces films sont le fruit d'un travail de longue haleine que la direction a voulu récompenser avec cette première édition de «L'Iesav au Metropolis». Sélim Mourad, qui apprécie cette initiative, confie: «C'est toujours intéressant de pouvoir montrer son travail au grand public. De plus, Metropolis cinéma est un lieu symbolique qui me tient à cœur puisque bon nombre de films de qualité y ont été projetés.» Maya Khoury qui, comme ses camarades, s'est prêtée avec une émotion particulière au jeu des rencontres avec le public, ajoute: «Nous sommes contents car de nombreux spectateurs ont assisté à ce rendez-vous cinéphile. Les commentaires que j'ai pu recueillir au sujet de mon court-métrage de la part de gens que je ne connais pas sont précieux et me motivent pour la suite.» Cybèle Haddad garde un excellent souvenir de cette soirée lors de laquelle elle a projeté, pour la première fois, dans une grande salle obscure, son projet de fin d'études: «Mon film a été bien accueilli et c'était un moment fort agréable que j'ai partagé avec des membres de mon équipe. Les discussions intéressantes que j'ai pu avoir avec le public m'ont fait plaisir et m'encouragent à poursuivre dans cette voie.»
«Nous avons souhaité donner à ces jeunes talents la chance de projeter leurs films dans les meilleures conditions, et surtout d'avoir des échanges fructueux avec les spectateurs dans un cadre non académique», note enfin M. Yazbek qui espère pouvoir organiser d'autres projections de ce genre.

Organisée par la direction de l'Institut d'études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques de l'Université Saint-Joseph, cette soirée intitulée «L'Iesav au Metropolis» a permis à de jeunes diplômés de master en cinéma de projeter dans une salle obscure leurs travaux de fin d'études. Au programme, trois films moyens et courts: Echo de Cybèle Haddad, Dormance de...

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