Une pluie d’hommages venue du monde entier...

Les dirigeants du monde ont rendu un hommage appuyé au roi Abdallah d'Arabie saoudite, décédé hier.
Après l'annonce de la mort du souverain wahhabite, âgé d'environ 90 ans, le président russe Vladimir Poutine a salué un « homme politique sage et un dirigeant qui jouissait de l'amour et du respect de ses sujets ». Le président américain Barack Obama a évoqué une « amitié véritable et chaleureuse », soulignant que les deux pays avaient « relevé ensemble de nombreux défis ». Son homologue français François Hollande a estimé que la vision de Abdallah « d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité ». De son côté, le Premier ministre britannique David Cameron a dit retenir son engagement « en faveur de la paix et du renforcement de la compréhension entre les religions ». Le Premier ministre canadien Stephen Harper a salué « un ardent défenseur de la paix ». Enfin, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que le roi défunt avait défendu « le dialogue entre le monde musulman et l'Occident ».

« Le sage des Arabes »
Dans la région, l'Iran a présenté ses condoléances et annoncé que son chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, se rendrait à Riyad aujourd'hui. Pour sa part, le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que Abdallah était « le sage des Arabes, avec une vision globale du monde, notamment sur le dialogue entre les civilisations et les religions ». La Tunisie, comme l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie, les territoires palestiniens et le Liban, a déclaré trois jours de deuil et l'Égypte sept. La Jordanie, dont le roi Abdallah II a quitté de manière anticipée le Forum économique de Davos en Suisse, a déclaré 40 jours de deuil. Ce décès « est non seulement une perte pour l'Arabie saoudite, mais également pour le Maroc et la nation islamique tout entière », a déploré le roi Mohammad VI. Pour Recep Tayyip Erdogan, le président turc, le roi a contribué « au renforcement de la solidarité dans le monde musulman, en particulier en ce qui concerne la question palestinienne » et la guerre en Syrie. L'Indonésie, le plus grand pays musulman, a rendu hommage « au défenseur de l'unité arabe » et la Malaisie a salué son « initiative d'un dialogue interreligieux ». Pour sa part, le président afghan Ashraf Ghani a évoqué ses efforts de médiation dans le processus de paix dans son pays.