La presse invitée par le TSL pour un séminaire sur le travail du tribunal

Un atelier de travail organisé par le bureau d'information et de communication du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) à l'adresse de la presse libanaise s'est ouvert hier à Leidschendam, près de La Haye, en présence du président du TSL, le juge David Baragwanath, du procureur, Norman Farrell, du chef du bureau de la défense, François Roux, du greffier, Daryl A. Mundis, du président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, et d'un grand nombre de journalistes libanais.
Le juge Baragwanath a souligné la corrélation entre le travail du tribunal et celui de la presse, les deux, selon lui, contribuant à informer l'opinion publique du cours de la justice. « Nous œuvrons conformément aux lois et notre responsabilité est de faire prévaloir la justice. Le but de cette rencontre est de vous rappeler vos droits constitutionnels, dont le contrôle de notre action en tant que juges », a-t-il dit, avant de rappeler les missions du tribunal : « Exécuter le mandat confié au TSL par le Conseil de sécurité à la demande du gouvernement libanais, expliquer au peuple libanais que nous sommes dignes de confiance et participer aux efforts destinés à rétablir la souveraineté de la loi au Liban et dans la région. »
M. Farrell a pour sa part énuméré les trois étapes du travail du tribunal : exposer les preuves criminelles, disséquer les preuves entourant l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et expliquer le rôle de chacun des cinq accusés dans cette affaire. Il a rappelé que 40 personnes ont déjà donné leur témoignage personnellement et plusieurs autres par écrit.
Quant à François Roux, il a expliqué la différence entre le bureau de défense et les équipes de défense, et le rôle de chacun. L'intervention de Daryl Mundis a été suivie d'un débat entre les représentants du tribunal et de la presse.