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Liban

Rifi à Bkerké : Ceux qui ont entravé la présidentielle assument la responsabilité des retombées sécuritaires

Le ministre de la Justice Achraf Rifi a accusé hier chaque personne ayant entravé l'élection présidentielle d'avoir « manqué à son devoir », estimant qu'elle devait assumer, à l'échelle nationale, la responsabilité de cette atteinte aux institutions et au « parapluie sécuritaire » du pays.
M. Rifi, qui a été reçu mardi soir à Bkerké par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a qualifié de « crime extraordinaire contre le pays » la non-élection d'un président de la République dans les délais prévus.
« Chaque personne qui a manqué à son devoir national en assume la responsabilité, a indiqué le ministre de la Justice. Nous avons besoin de filets de sécurité, or nous sommes dénués du cran de sécurité principal, le chef de l'État. Le parapluie militaire et sécuritaire, lui, est satisfaisant. Le niveau de mobilisation est très élevé. Il existe une unité libanaise autour de chaque institution sécuritaire, ce qui ne nous dispense pas de nos responsabilités nationales en ce qui concerne l'élection d'un président de la République dans les plus brefs délais. »
Et d'ajouter : « J'ai ressenti à quel point le souci du patriarche est grand concernant la présidence de la République. Il s'agit là d'un droit naturel et national, non seulement chrétien. Nous avons joint notre voix à la sienne et à celle de chaque Libanais, pour qu'un président soit élu immédiatement. Il n'y a pas de doute sur le fait que la situation est très délicate, mais nous n'avons pas de grande appréhension. L'étape nécessite un sursaut et une mobilisation maximale à tous les niveaux. »
M. Rifi a par ailleurs estimé que « chaque dialogue entre des parties libanaises, qu'il soit intermusulman ou interchrétien, est positif ». « Nous aurions souhaité qu'il y ait un dialogue national. Sa Béatitude souhaite d'ailleurs que le dialogue s'élargisse pour qu'il soit entre le 8 et le 14 Mars, qu'il soit plus global à l'échelle nationale », a-t-il conclu.

Le ministre de la Justice Achraf Rifi a accusé hier chaque personne ayant entravé l'élection présidentielle d'avoir « manqué à son devoir », estimant qu'elle devait assumer, à l'échelle nationale, la responsabilité de cette atteinte aux institutions et au « parapluie sécuritaire » du pays.M. Rifi, qui a été reçu mardi soir à Bkerké par le patriarche maronite, Mgr...

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