"Le Hezbollah (...) fait face à un nouvel ennemi : l'austérité financière", affirme Nicholas Blanford dans l'édition du 4 janvier du Christian science monitor.
La cause de cette austérité, selon le journaliste, réside au niveau du "patron du groupe", l'Iran, qui subit de plein fouet les retombées de la chute des prix du pétrole ainsi que les sanctions internationales liées à son programme nucléaire controversé. Un facteur supplémentaire est le fait que Téhéran envoie des "milliards de dollars au régime syrien" afin de le maintenir en place, ce qui aurait pour effet d'alourdir son budget, au détriment du Hezbollah.
"Alors que l'Iran se serre la ceinture, le Hezbollah a dû faire des coupes budgétaires au niveau des salaires de ses effectifs, rééchelonner des paiements à ses fournisseurs et réduire les sommes mensuelles allouées à ses alliés au Liban", souligne le journaliste, citant des sources politiques et diplomatiques à Beyrouth, alliées et opposées au parti.
L'auteur note toutefois qu'en dernier ressort, c'est le guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui contrôle l'aide de Téhéran au Hezbollah, et non le gouvernement iranien. Ainsi, "les difficultés financières ne posent pas de menace directe à la stature politique et populaire du Hezbollah au Liban", note l'auteur, qui souligne toutefois que ces événements montrent à quel point le parti chiite libanais est dépendant de Téhéran.
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La cause de cette austérité, selon le journaliste, réside au niveau du "patron du groupe", l'Iran, qui subit de plein fouet les retombées de la chute des prix du pétrole ainsi que les sanctions internationales liées à son...
commentaires (8)
De véritables bala haïyâh !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
11 h 00, le 06 janvier 2015