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Liban

Berry souhaite lancer des concertations sur la loi électorale

M. Berry, en compagnie des députés qu’il a reçus dans le cadre de ses audiences du mercredi (photo Ani).

Le président de la Chambre, Nabih Berry, qui s'est entretenu hier avec le chef de la commission parlementaire ad hoc chargée de l'examen d'une nouvelle loi électorale, n'a pas voulu commenter le retrait des Forces libanaises de la commission. Il n'a pas non plus fixé de date pour une réunion de la Chambre qui serait consacrée à ce dossier.
Devant les députés qu'il a reçus comme chaque mercredi à Aïn el-Tiné, M. Berry a indiqué qu'il envisage d'effectuer des concertations à la lumière des résultats des réunions de la sous-commission parlementaire qui planche sur la loi électorale, « pour qu'une décision adéquate soit prise ».
Cité toujours par les députés, il a insisté sur le fait que l'avis du président de la République doit être pris en compte quant à la formule qui sera adoptée pour la loi électorale, avant de la soumettre et de l'approuver au Parlement.
Il convient de rappeler à ce propos que les Forces libanaises s'étaient retirées de la sous-commission parce qu'elles redoutent un package deal qui lierait, pour des raisons politiciennes, les deux dossiers de la présidentielle et de la loi électorale.
Concernant le dialogue prévu entre le Hezbollah et le Futur, le président de la Chambre aurait affirmé à ses visiteurs qu'il était toujours « optimiste » et que le climat était « positif ». M. Berry s'attend à ce que le premier round du dialogue se tienne prochainement. Selon diverses sources concordantes, ce serait entre les deux fêtes.
Concernant le dossier des otages, le chef du législatif a réaffirmé la nécessité de laisser les parties concernées, à savoir les services de sécurité, gérer ce dossier, sans permettre aux hommes politiques d'intervenir.
Au terme de son entretien avec M. Berry, Robert Ghanem a réaffirmé à la presse les deux priorités que sont l'élection d'un président de la République et l'approbation de la loi électorale. « Il faut que les institutions puissent poursuivre leur travail, sinon un débat byzantin s'installera », a-t-il averti, en précisant que M. Berry a de nouveau assuré que si un chef de l'État est élu, le Parlement se réunira tout de suite pour approuver une loi électorale, fondée sur la proportionnelle, « qui est prévue par Taëf ».
M. Ghanem a assuré qu'en dépit du retrait des Forces libanaises, la sous-commission poursuivra ses réunions et le président de la Chambre poursuivra ses consultations « jusqu'à ce que ses objectifs soient atteints ». Il a rappelé que les FL restent favorables à une loi mixte.

Le président de la Chambre, Nabih Berry, qui s'est entretenu hier avec le chef de la commission parlementaire ad hoc chargée de l'examen d'une nouvelle loi électorale, n'a pas voulu commenter le retrait des Forces libanaises de la commission. Il n'a pas non plus fixé de date pour une réunion de la Chambre qui serait consacrée à ce dossier.Devant les députés qu'il a reçus...

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