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Liban

« Ceux qui se battent pour le compte de Téhéran devront un jour rendre des comptes », souligne le 14 Mars

M. Naufal Daou donnant hier lecture du communiqué du 14 Mars. Photo Ani

Le secrétariat général du 14 Mars a dénoncé hier l'influence hégémonique de l'Iran sur la région, estimant que les milices qui se battent au profit de Téhéran devront un jour « rendre des comptes » sur les plans politique et moral.
« La région dans son ensemble vit des événements violents itinérants, à commencer par la révolution syrienne, qui était pacifique à ses débuts et qui a été poussée par le régime Assad à la violence, à l'Australie et la Belgique, en passant par l'Irak, la Libye, le Yémen et le Pakistan, où le terrorisme a encore frappé une école, tuant 132 élèves », a indiqué le secrétariat général, au cours de sa réunion hebdomadaire hier à Achrafieh sous la présidence de son coordinateur général, l'ancien député Farès Souhaid.
« Face à cette scène terrifiante, les Libanais ont la responsabilité de ne pas se laisser happer dans le cycle de la violence, des affrontements internes et des crises régionales. La défense de la paix civile et de la stabilité commence par l'élection d'un nouveau président et la nécessité de sortir de l'état de paralysie dont le Hezbollah et son camp, à commencer par le général Aoun, assument la responsabilité directe », indique le secrétariat dans son communiqué, dont le journaliste Naufal Daou a donné lecture.
« À l'ombre de ces grands changements, des responsables iraniens apparaissent pour nous souligner, d'une manière provocatrice caractérisée, que l'influence de l'Iran s'étend du Yémen au Liban, à travers les milices qui se battent pour le compte de Téhéran au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban. Ce comportement expose ceux qui ont rejoint les cercles de cette influence à une reddition de comptes de nature politique, morale et humanitaire, à l'avenir », souligne le communiqué.
« Le nom du Hezbollah ou de tout autre groupe ne peut être lié à une machine à tuer des enfants en Syrie sans qu'il n'en paie le prix faramineux – et peut-être l'ensemble du Liban aussi avec lui, poursuit le 14 Mars. Ce qui se produit aujourd'hui comme enlèvement de militaires, et, avant cela, les voitures piégées, n'est qu'un exemple de ce prix que nous payons », ajoute-t-il.
Et de conclure : « Le dialogue doit porter sur l'essence de la crise, à savoir les armes du Hezbollah, le retrait immédiat de ses milices de Syrie, le respect de la Constitution et de la déclaration de Baabda, et l'application des résolutions internationales, notamment la 1559 et la 1701. »

Le secrétariat général du 14 Mars a dénoncé hier l'influence hégémonique de l'Iran sur la région, estimant que les milices qui se battent au profit de Téhéran devront un jour « rendre des comptes » sur les plans politique et moral.« La région dans son ensemble vit des événements violents itinérants, à commencer par la révolution syrienne, qui était pacifique à...

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