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Économie - Conjoncture

Bruxelles s’inquiète de la situation en Grèce

Le commissaire européen à l'Économie Pierre Moscovici est arrivé hier en Grèce, à deux jours du début d'un scrutin présidentiel qui menace de faire dérailler les efforts de réformes du pays et inquiète la zone euro et les marchés.
M. Moscovici rencontrera aujourd'hui les principaux ministres et le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, à la tête depuis 2012 d'une coalition droite-socialistes, et leur demandera, dans un esprit « de justice mais de fermeté », de « continuer dans la voie de la reconstruction et du développement », a-t-il expliqué ce week-end sur son blog et au quotidien grec Kathimerini.
La Grèce sort à peine de six ans de récession, le peuple a subi des réformes très dures en échange de 240 milliards d'euros prêtés au pays par ses créanciers (UE, BCE, FMI), et le plan d'aide de l'Union européenne, qui devait s'achever le 31 décembre, a dû être allongé de deux mois avant le versement des derniers 1,8 milliard d'euros.
Dans ce contexte fragile, M. Samaras a pris tout le monde de court lundi dernier en avançant de deux mois l'élection par le Parlement du nouveau président de la République, provoquant une chute de 20,3 % de la Bourse d'Athènes en quatre séances.
Motif de cette panique : si le candidat du gouvernement ne parvient pas à se faire élire par les députés au terme des trois tours de scrutin, les 17, 23 et 29 décembre, il y aura dissolution de l'Assemblée, et le parti de gauche radicale Syriza, favori des sondages, pourrait gagner les législatives anticipées organisées dans la foulée.

« Garder la Grèce dans la zone euro »
La Commission européenne travaille à « garder la Grèce fermement dans la zone euro », a affirmé hier une de ses porte-parole, alors qu'un scrutin présidentiel menace de faire dérailler les efforts de réformes du pays et inquiète la zone euro et les marchés.
« La seule option à laquelle travaille la Commission est de garder la Grèce dans la zone euro. L'engagement pris par cette Commission en réponse aux efforts des autorités et du peuple grec est très clair », a affirmé Mina Andreeva, une porte-parole de l'exécutif européen.
« Quoi qu'il advienne, le seul scénario viable pour la Commission est de maintenir très fermement » le pays ancré à l'euro, a insisté la porte-parole, alors que revient l'hypothèse du « Grexit », la sortie de la Grèce de la zone euro, qui avait affolé les marchés au plus fort de la crise.

Le commissaire européen à l'Économie Pierre Moscovici est arrivé hier en Grèce, à deux jours du début d'un scrutin présidentiel qui menace de faire dérailler les efforts de réformes du pays et inquiète la zone euro et les marchés.M. Moscovici rencontrera aujourd'hui les principaux ministres et le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, à la tête depuis 2012 d'une coalition...

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