Plusieurs figures politiques de Saïda ont condamné hier l'attaque lancée par des éléments armés, en fait des combattants des « Saraya al-mouqawama » proches du Hezbollah, contre les services de renseignements des Forces de sécurité intérieure dans le quartier de Taamir, près du camp de Aïn el-Héloué.
Dans un communiqué, la branche de la Jamaa islamiya à Saïda a stigmatisé « l'attaque terroriste menée par des hors-la-loi qui ont du sang sur les mains et qui bénéficient d'une couverture politique que leur assurent certaines parties », précise le texte.
La JI a déploré le fait que les services judiciaires et sécuritaires n'aient pas encore bougé pour arrêter les coupables.
La députée de la ville, Bahia Hariri, a également dénoncé l'agression, affirmant son rejet de « tout îlot sécuritaire qui échappe à la loi et à l'autorité de l'État ». Elle s'est en outre prononcée contre « toutes les armes autres que celles de l'État ».
Et d'affirmer son « entière solidarité avec les services de renseignements des FSI, ainsi qu'avec toutes les forces de l'ordre et les militaires qui font face aux hors-la-loi ».
Le secrétaire général de l'Organisation populaire nassérienne, Oussama Saad, a exprimé de son côté sa solidarité avec les habitants de Taamir, stigmatisant l'incident.
M. Saad a demandé aux forces de l'ordre de faire face à tous ceux qui cherchent à saper la sécurité et la stabilité, insistant sur la nécessité de soutenir l'armée dans son combat contre les groupes terroristes.
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