Gebran Tuéni a payé hier de sa vie son militantisme acharné pour un Liban libre et souverain ainsi que son engagement farouche en faveur des causes qu'il défend depuis des années avec un franc-parler légendaire. Peu après 9h, sur une route secondaire de Mkallès qu'il emprunte tous les jours pour se rendre aux locaux d'an-Nahar, dont il est le PDG, un attentat à la voiture piégée met fin à ses jours. Son chauffeur et son garde du corps sont également tués.
Gebran Tuéni a rejoint le long cortège des martyrs et le Liban a replongé dans le cycle noir des attentats terroristes qui semblent ne pas devoir prendre fin. Sa mort, comme celle de Samir Kassir, une autre plume libre, engagée et farouchement antisyrienne, met en exergue la nécessité de nettoyer le Liban des « mines » plantées par le régime syrien tout au long de trente ans d'occupation et qui continuent de semer la mort dans le pays. Un régime syrien directement mis en cause dans l'odieux assassinat de Gebran Tuéni par le ministre des Télécoms, Marwan Hamadé. (...)
Faisant fi des protestations du Hezbollah et d'Amal, dont les ministres se sont retirés de la réunion de Baabda et ont suspendu leur participation au Conseil des ministres, le gouvernement a annoncé qu'il compte demander au Conseil de sécurité d'élargir à tous les attentats la tâche de la commission d'enquête internationale sur l'assassinat de Hariri. (...)
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Ses assassins, en opposition avec ce Sain, ont mis au point une satanée méthode d’intimidation de l'ennemi, "scientifique" à leur bas-niveau mais efficace qui consiste après avoir préparé dans le secret le meurtre d’une personnalité, à l’exécuter de la façon la plus spectaculaire : ces assassins choisissent d’agir de préférence à l’endroit le plus efficace ! Cela leur permet à ces pâmés d’apporter de l’éclat aux "leçons" qu’ils entendent mahééék donner : se débarrasser d’1 personnalité saine de préférence par le meurtre, et donner de la publicité à leur "sacrifice" d’exécuteurs qui auraient dus être lynchés sur place par la foule : mais on ne va pas la leur faire à cez-ébaubis-là quand même ! Ils l’ont alors fait exploser avec 1 voiturette garée sur le bas côté, ces minables et misérables salopards licenciés ès extermination. Mais le hic est, comme ces assassins exterminent en sérénité, les Sains Libanais pensent qu’ils avaient pris du "haschisch" ; comme quoi ! D’où leur surnom de "Haschâschînes" en dialecte local "pur" jus bien sûr, au lieu d’assassins en langage étranger. Mais il existe une autre "Thèse" ! Comme ces Malsains se dénomment eux-mêmes "les sales Assâssïyîîînes", adeptes du "Assâss" le fondement de la "foi", ils se prénomment alors "fondamentalistes" Takfiristes islamistes de toutes obédiences et de tout poil tant fakkihistes que salafistes. La parfaite ressemblance avec Assassins induit en erreur certains, peu familiers du langage de ces indigènes Malsains !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
08 h 14, le 13 décembre 2014